ART | EXPO

My Buenos Aires

20 Juin - 20 Sep 2015
Vernissage le 19 Juin 2015

Cette exposition n’est pas un palmarès des artistes argentins, mais plutôt une expérience des dynamiques à l’œuvre dans la ville de Buenos Aires. Avec plus de soixante artistes investissant tous les mediums, de l’installation à la peinture, la sculpture, la vidéo, la photo, ce sont quatre générations qui sont présentées.

Roberto Aizenberg, Nicanor Araoz, Marcela Astorga, Hugo Aveta, Nicolas Bacal, Ernesto Ballesteros, Eduardo Tomas Basualdo, Diego Bianchi, Joaquin Boz, Marcelo Brodsky, Eugenia Calvo, Gabriel Chaile, Nicola Costantino, …
My Buenos Aires

«My Buenos Aires» s’inscrit dans un cycle d’expositions que la maison rouge consacre aux villes, cycle initié à l’été 2011 avec la ville de Winnipeg au Canada et poursuivi en 2013 avec Johannesburg en Afrique du Sud.

Alors que certains déplorent l’uniformisation supposée du monde de l’art, qui serait la conséquence de la globalisation, il a semblé pertinent de se tourner vers des centres de création qui, bien qu’éloignés du feu des projecteurs, sont animés par une scène artistique active, dont les œuvres sont imprégnées par le territoire, la ville, son histoire, ses mythes.

Cette exposition prend le contre-pied d’une vision romantique de Buenos Aires. La proposition que Paula Aisemberg et Albertine de Galbert souhaitent présenter au public de la maison rouge n’est pas une illustration de la ville, ni non plus un palmarès des artistes argentins, mais plutôt une sensation, une expérience des dynamiques à l’œuvre dans la capitale argentine.

Le parcours de l’exposition s’articule comme une déambulation, un va-et-vient entre le politique et l’intime, l’espace public et le domestique, l’éveil et l’inconscient. L’instabilité, la tension et l’explosion, le masque, le cryptage et l’étrange, sont certains des thèmes autour desquels s’articule l’exposition.

Le visiteur trouvera sur son chemin des reliques de façades, des échafaudages mutants, des capots de voitures, des nœuds d’autoroute, des maisons brûlées et des statues sans tête. Il devra décrypter des langages codés, se laisser bercer par la musique de la ville et le frottement des ventilateurs. Puis à la tombée de la nuit il pourra s’installer sur un vieux canapé pour écouter un tango râpeux, traverser les cataclysmes recollés d’une cuisine qui fait comme si de rien n’était, observer son reflet dans l’encre noire d’un bassin de marbre blanc. Il sombrera dans un rêve éveillé, peuplé de dédoublements étrangement inquiétants, de personnages sans visages tombant du ciel, pour se réveiller dans la douceur ouatée d’une pièce montée en stuc.

Avec plus de soixante artistes, investissant tous les mediums, de l’installation à la peinture, la sculpture, la vidéo, la photographie, ce sont quatre générations qui sont présentées. Les œuvres de certains artistes déjà connus en Europe comme León Ferrari, Guillermo Kuitca ou Jorge Macchi côtoieront celles d’artistes à découvrir.

Plus de quinze d’entre eux voyageront à Paris pour installer leurs pièces ou réaliser des œuvres in situ. L’exposition est une invitation à s’engouffrer dans le mystère de Buenos Aires sans tenter de le résoudre, d’éprouver l’inquiétante étrangeté de ses dédoublements.

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