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Medley

13 Sep - 18 Oct 2008
Vernissage le 12 Sep 2008

Le titre de l’exposition d’Emmanuelle Villard renvoie à une possible compilation de l’art qui mêle le baroque au constructivisme, le cubisme au minimalisme.

Communiqué de presse
Emmanuelle Villard
Medley

Emmanuelle Villard présente des peintures, souvent murales, sur châssis, des suspensions, des sculptures aussi, des artefacts de tous acabits qui traitent de la peinture.
Brillants tels des miroirs, mats ou métallisés, lisses ou granuleux, ils sont faits de plis ou dégoulinures. Capitonnés, amidonnés dirait-on parfois, on les devine sur bois, tissus, polystyrène, plastique, recouverts de paillettes, de strass et de vernis à l’infini. Ils sont encore faits de billes, de perles, cubes, tiges et composés de rectangles, de ronds ou de carrés. On les trouve parfois légèrement sphériques, volontairement météoriques, empilements ludiques, délibérément citationnels, délicieusement mousseux, volcaniques pop ou glams de l’aube.

Les tableaux, les sculptures évoquent des souvenirs d’autres tableaux, d’autres sculptures. C’est tout un catalogue d’œuvres qui ressemblent à des objets, des ornements qui font office d’œuvres.

Emmanuelle Villard signe ici, pour sa première exposition personnelle à la VF Galerie, un nouvel opus de son oeuvre composé de séries inédites. Le titre évocateur de l’exposition, «Medley», renvoie à une possible compilation revisitée de l’art, un mélange sans hiérarchie qui va du baroque au constructivisme, mêlant l’ornemental au cubisme et au minimalisme. L’ensemble des pièces présentées est réparti selon un lexique bien précis de titres génériques, telles les Playtime, les Rocco entre tondo baroque et couronne mortuaire ou encore les Medley flirtant sans vergogne et en même temps avec le pop art et l’abstraction géométrique.

Les séries apparaissent relever parfois du jeu d’enfant tant elles sont le résultat d’une pratique du collage de formes et de l’empilement de signes. Elles ont quelque chose à voir avec cette grande spontanéité parfois irrespectueuse que possède la jeunesse de se saisir de certains codes, de les transformer à leur image, les libérant du coup d’un certain dogmatisme.

Emmanuelle Villard propose une relecture décomplexée du modernisme et des grands mouvements de notre histoire éloignée de toute pensée nostalgique et qui vient nourrir le répertoire toujours plus élargi de son expérimentation de la peinture comme matière.

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