DANSE | SPECTACLE

Mechanical Ecstasy

22 Mar - 24 Mar 2017

Le Théatre national de Chaillot présente Mechanical Ecstasy, un spectacle de Club Guy & Roni et du groupe de percussionnistes hollandais Slagwerk Den Haag, mettant en scène la rivalité de l’homme et de la machine, dans une ambiance de cabaret et de night-club.

Transformé en cabaret avec tables et chaises, le grand foyer du Théâtre national de Chaillot accueille Club Guy & Roni et le groupe de percussionnistes hollandais Slagwerk Den Haag. Ils présentent pour la première fois en France Mechanical Ecstasy, une pièce recréant sur scène l’ambiance d’un night-club.

Mechanical Ecstasy

Anciens membres de la compagnie de danse israëlienne Batsheva et de la troupe de Wim Vandekeybus, les chorégraphes Guy Weisman et Roni Haver poursuivent avec Mechanical Ecstasy l’exploration de leur thème de prédilection, l’émancipation individuelle, et donnent

Club Guy & Roni avaient déjà présenté au Théâtre national de Chaillot, Le Festin nu, libre adaptation du roman de William Burroughs sous forme d’opéra rock. Mechanical Ecstasy est, quant à elle, une pièce entre spectacle de cabaret et soirée «dance-floor», se voulant un hommage au clubbing, à la liberté de danser et de mouvement. Chorégraphie, mise en scène et musique, rappellent en effet la boîte à rythmes, largement utilisée danse les années 1980.

Mechanical Ecstasy : «Le corps est une machine»

Ne se contentant pas d’écrire des chorégraphies, Guy Weisman et Roni Haver collaborent fréquemment avec des artistes issus de différents milieux tels le théâtre, le cinéma, les arts visuels, et la musique. Cette dernière est devenue un élément fondamental de leurs propres spectacles, comme le montre Mechanical Ecstasy, dont la musique est conçue par le groupe de percussionnistes Slagwerk Den Haag.

La musique de Mechanical Ecstasy accompagnant la chorégraphie de Guy Weisman et Roni Haver répond au principe de répétition. Composée de battements continus et répétitifs, elle épouse une danse qui se veut hypnotique, ces derniers devant ultimement conduire à un acmé musical et dansé, comparable à un état de transe. Mais une telle continuité musicale se révèle artificielle car produite par une machine dont le rôle dans Mechanical Ecstasy se révèle essentiel, puisque ce spectacle met en scène l’opposition de la machine et de l’être humain, du mécanisme musical automatisé à la liberté gestuelle.

Danseurs et public font une même expérience : celle d’une liberté de mouvement ambivalente trouvant son origine dans l’utilisation d’un procédé mécanique. Mouvements, lumières, et costumes, concourent à ce sentiment de liberté alors que la comédienne Veerle van Overloop déclame la formule : «le corps est une machine.»

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