ART | EXPO

La case départ

17 Fév - 14 Avr 2018
Vernissage le 16 Fév 2018

L’exposition « La case départ » au Portique, au Havre, dévoile des installations, objets et sculptures de Mathieu Mercier qui jouent avec les formes, les sens, les fonctions et les références puisés dans le quotidien pour proposer une vision personnelle et ludique du monde.

L’exposition « La case départ » au Portique, centre d’art contemporain du Havre, présente un ensemble d’œuvres de Mathieu Mercier, des installations et sculptures qui questionnent la place de l’objet et notre perception du monde.

« La case départ », une exposition construite autour du jeu

Le titre de l’exposition, « La case départ », qui fait référence aux jeux de société et au début d’une partie, témoigne de l’importance du thème du jeu dans les œuvres de Mathieu Mercier. Le travail de ce dernier, explorant la place de l’objet, dans le champ domestique comme dans celui de l’art, a en effet souvent recours à des stratégies relevant du jeu : ses pièces reposent sur des associations d’objets et d’idées, des jeux de mots ou sur le sens et le statut des objets, sur des décontextualisations et sur un réseau de références artistiques.

Au-delà de l’aspect ludique des créations de Mathieu Mercier, le titre de l’exposition « La case départ » évoque les origines havraises de l’artiste en même temps qu’il désigne l’école et la place qu’elle occupe dans l’acquisition des savoirs. L’exposition « décline différents états du jeu : le jeu de l’art, le jeu de la vie, le jeu de l’école » selon les mots de Mathieu Mercier.

Mathieu Mercier déjoue les formes, les sens et les fonctions des objets du quotidien

Au premier étage du centre d’art sont présentés derrière un plexiglas des objets liés au monde administratif qui se répètent et dialoguent entre eux, suscitant trouble visuel, surprise et interrogation sur la fonction réelle des objets. Des sculptures sur table poursuivent ces questionnements en exploitant les matériaux au gré d’expérimentations simples qui réinterprètent les formes, plaçant le spectateur face à une succession de jeux entre tests visuels et tests psychologiques.

La sculpture intitulée Cravate reproduit en bois décoré des motifs peints à l’acrylique sur une cravate négligemment déployée ; l’œuvre Marionnette est composée d’une chaussette enfilée sur un support vertical en bois en forme de main. Ailleurs, une pièce reproduisant une housse de vélo à la surface de laquelle une ligne libre forme des boucles évoque celles que l’on trace par ennui ou un désir d’évasion… Puisant dans le quotidien, Mathieu Mercier joue avec les formes, les sens, les fonctions et les références pour reconfigurer l’appréhension du monde.

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