ART | EXPO

L’envers du paysage

10 Juin - 30 Sep 2018
Vernissage le 09 Juin 2018

L’exposition « L’envers du paysage » au Frac de Franche-Comté, à Besançon, revient sur l’œuvre de Lois Weinberger à travers des installations et des photographies mêlant art, botanique et réflexion politique. Une œuvre plurielle qui montre que la vie ne peut exister que par la diversité, le mouvement et la transformation.

L’exposition « L’envers du paysage » au Fonds régional d’art contemporain de Franche-Comté, à Besançon, rassemble des installations et photographies témoignant de l’œuvre plurielle de Lois Weinberger dans laquelle la botanique devient l’outil d’une réflexion sociétale.

Lois Weinberger, une Å“uvre entre art, botanique et politique

La pratique artistique de Lois Weinberger ne connaît aucun cloisonnement ni limite disciplinaire : abordant aussi bien la peinture, que le dessin, la sculpture, la photographie, la vidéo, l’installation, l’intervention dans l’espace public et la création de jardins, elle est à l’image des plantes rudérales, ces « mauvaises herbes » qui poussent spontanément dans les lieux modifiés par l’activité humaine, et qui constituent la matière première de l’œuvre de Lois Weinberger.

« L’envers du paysage » : l’œuvre plurielle de Lois Weinberger

A la croisée de l’art et de la nature, la recherche de Lois Weinberger, né dans une famille de paysans, se consacre à l’agriculture et à la botanique pour nourrir une réflexion sociétale et politique. La photographie What is beyond plants is at one with them montre un jardin planté par Lois Weinberger entre des voies ferrées de la gare de Kassel, pour la Documenta X, pour lequel l’artiste a sélectionné des graines de plantes rudérales d’Europe centrale et orientale pendant et après la chute du communisme. Les plantes revêtent ainsi un statut d’étrangères, à l’image d’immigrés sur le sol allemand.

 Lois Weinberger rappelle que la vie n’est que diversité et mouvement

L’installation Debris Field prolonge l’intérêt de Lois Weinberger pour les zones abandonnées et les ramifications en se concentrant cette fois sur le sous-sol. Dans des boîtes vitrées disposées sur des tables sont exposés des restes de toutes sortes exhumés des sous-sols de la maison de ses parents : des débris végétaux, animaux et matériels tels que des morceaux de journaux, une vieille chaussette… Autant de rebuts enfuis par le temps qui, comme les herbes folles, rappellent que la vie n’existe que par la diversité, le mouvement, la transformation.

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