ART | EXPO

Lithique

02 Juin - 29 Juil 2017
Vernissage le 02 Juin 2017

L’exposition « Lithique » à la galerie 22,48 m², à Paris, dévoile des installations de Cécile Beau. Des œuvres nourries de science autant que de poésie et de métaphysique, qui nous invitent à dépasser notre perception immédiate pour percer le mystère de notre environnement.

L’exposition « Lithique » à la galerie parisienne 22,48 m² présente des installations de Cécile Beau placées sous le signe de l’astrophysique. A travers les mutations des éléments terrestres, la jeune plasticienne poursuit son exploration poétique et philosophique du mystère de l’univers.

« Lithique » : une plongée au cœur de la matière

Le titre de l’exposition, « Lithique », évoque la préhistoire, et plus précisément l’industrie de la pierre au cours de cette période. L’ensemble des œuvres ont en effet pour fil rouge les éléments minéraux dont Cécile Beau suit la nature transitoire depuis leur origine cosmique sous forme de météorite jusqu’à leur transformation en sédiment géologique, sous forme de cailloux, roches, sable ou poussière, avant leur utilisation par l’homme en tant que matière première.

Les œuvres de Cécile Beau procèdent autant de la symbolique poétique ou de la métaphysique que de la rationalité scientifique. Nourries par l’alchimie, l’occultisme et la philosophie comme par la physique quantique, la cosmologie et l’archéologie, elles visent à dépasser les limites habituelles de notre perception du réel pour atteindre son essence, au cœur de la matière. Elles nous invitent à renouveler notre vision et notre compréhension du monde.

Les installations de Cécile Beau invitent à une nouvelle compréhension du monde

Dans la première salle, l’installation Meteors Ascendances est composée de cyanotypes sur papier qui représentent le thème astral correspondant à la date et l’heure précises auxquelles différents météorites sont tombés sur Terre entre 1640 et 2016. Les schémas tracés en blanc sur fond bleu de Prusse sont semblables à d’anciens parchemins. Ils s’inscrivent dans une tradition de cartographie du ciel perçue comme outil fondamental de connaissance, à la suite de Pythagore, Ptolémée, Kepler, Copernic, Nostradamus et de l’astronomie persane et égyptienne.

L’installation Albedo 0,60 est composée d’un large bac circulaire à la surface duquel s’est formée une fine couche de glace parfaitement blanche qu’un circuit frigorifique empêche de fondre. A travers cette œuvre, Cécile Beau met en scène le temps à la fois den tant que durée et en tant que phénomène météorologique. Telle une calotte glaciaire, la pellicule de glace évoque la transformation du liquide en solide mais aussi la transmutation alchimique.

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