ART | EXPO

L’histoire d’après

30 Juin - 28 Juil 2018
Vernissage le 30 Juin 2018

L’exposition « L’histoire d’après » à la galerie Les filles du calvaire, à Paris, réunit des photographies, peintures, installations, vidéos de Laia Abril, Laurence Aëgerter, Carmela García, Katinka Lampe, Mélanie Pavy, SMITH, Christer Strömhol, sept artistes contemporains dont la démarche consiste à fonder leurs œuvres sur des images et histoires existantes.

L’exposition « L’histoire d’après » à la galerie Les filles du calvaire rassemble les œuvres de sept artistes contemporains portés par un même principe : prendre pour point de départ des éléments textuels ou visuels préexistant et construire à partir d’eux de nouvelles histoires.

Abril, Aëgerter, García, Lampe, Pavy, SMITH et Strömholm imaginent l’histoire d’après

Les œuvres de Laia Abril, Laurence Aëgerter, Carmela García, Katinka Lampe, Mélanie Pavy, SMITH et Christer Strömholm ont en commun d’écrire l’histoire d’après, c’est à dire de s’appuyer sur des documents tels que d’anciennes photographies, des articles de presse, des illustrations de livres, un tableau, ou simplement sur un souvenir pour créer leurs œuvres. Ils utilisent le regard de quelqu’un pour le prolonger ou le renouveler par le leur, un récit déjà existant pour en imaginer un nouveau.

La série photographique intitulée Tristes tropiques : illustrations hors texte de Laurence Aëgerter revisite le supplément photographique de l’ouvrage Triste tropiques de Claude Lévi-Strauss. Chaque cliché original a été rigoureusement reconstitué en noir et blanc en prenant cette fois comme modèles non pas les tribus indigènes brésiliennes mais les habitants d’un petit village des Pays Bas, Beetsterzwaag, dans leur environnement.

« L’histoire d’après » : peinture de Katinka Lampe, installation de Carmela García

L’installation Cartografía de Carmela García et la photographie Young British Girl de sa série I Want To Be s’inscrivent dans le cadre de la démarche féministe de la photographe qui consiste à revoir la construction de l’histoire et les récits sur lesquels l’imaginaire s’est déployé en montrant des scènes dans lesquelles les protagonistes masculins et leur point de vue sont absents. Avec le tableau intitulé 138148, Katinka Lampe offre un exemple de ses versions contemporaines de portraits classiques.

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