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La Périphérie: Vite & Free par Béatrice Cussol et Dana Wyse

16 Avr - 08 Mai 2004

Des histoires vues mais impossibles à raconter donc dessinées. Une forme enjouée et dissoute: Béatrice Cussol. Une œuvre pleine d’humour et de cynisme envers la société américaine. Un ensemble de recettes pour devenir le parfait citoyen de ce grand pays: Dana Wyse.

Communiqué de presse
Béatrice Cussol, Dana Wyse
Vite et Free

À propos de l’œuvre de Dana Wyse:
Le titre de sa pièce, celle du carton d’invitation, s’appelle recette, comme une recette pour la vie. Le pièce se compose d’une étagère en bois avec une partie de sa collection de 400 livres qui commence tous par le titre «how to….» et qui vous explique comment aborder votre vie en tant que bon citoyen.
L’ensemble démontre bien l’hystérie américaine qui veut que pour chaque problème il y a une solution pour s’en débarrasser de façon sociologiquement correcte. Dans cette collection il y a même un livre intitulé «comment se débarrasser de Sadam Hussein…».
Recette était récemment montrée (dans une forme légèrement différente) à l’exposition «regarde il neige dehors» à Vassivière.

Texte de Béatrice Cussol:
Si on remonte à la source, d’une loqueteuse logorrhée d’images comme une sorte de diaporama avant l’endormissement j’appelle le trait ou la ligne pour le lendemain, et c’est vivre avec ce qui, de l’intérieur, travaille à dissoudre la forme, par une sorte de nécessité.
Mon jeu joue des choix et «ravitaille-toi grâce aux choix», demande ma vie, mais c’est un jeu sérieux auquel j’invite chacun. Oui, c’est ça, ce qui me fut demandé n’était pas de l’ordre du savoir et le motif de ma recherche n’était pas la curiosité. Je suis heureuse de pouvoir supporter un tel bonheur, à la même place, où j’ai l’impression d’archiver pourtant et, sans fermer les paupières, de voir parfois ce que vous ne voyez pas, et finalement, je me mets à dessiner cette histoire que j’ai vue, que je ne peux raconter, que je brandis comme une étrange rumeur. On voit les choses comme elles sont, et pourtant c’est d’une autre manière qu’on les perçoit. Ce qui fait comprendre quelque chose, c’est le désir de l’autre. En fait, mon objet était d’en arriver là, et maintenant, impossible de tourner la page.

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