ART | EXPO

D̩sordre, chapitre 1 РMarseille Disorder, chapitre 2 РIstres

02 Fév - 11 Avr 2019
Vernissage le 01 Fév 2019

L’exposition « Désordre, chapitre 1 » au Château de Servières, à Marseille, qui sera suivie par « Disorder in the House, chapitre 2 », à Istres, met à l’honneur l’œuvre multiforme de Jeanne Susplugas qui, à travers l’installation, la sculpture, la vidéo ou encore le dessin, explore la place de l’individu dans la société et dans l’espace intime.

Les expositions, « Désordre, chapitre 1 », au Château de Servières de Marseille, et « Disorder in the House, chapitre 2 », au Centre d’art intercommunal et à la Chapelle Saint Sulpice d’Istres, présentent en deux chapitres successifs le travail de Jeanne Susplugas.

Jeanne Susplugas, au cœur du désordre des « distorsions sociales »

Le projet partagé et co-élaboré aboutit à deux expositions complémentaires, pensées pour chaque lieu avec une scénographie in situ, qui met en valeur des installations, volumes, vidéos, dessins et textes de lumière ayant pour fil rouge les thèmes de l’identité et de l’intimité. La démarche de Jeanne Susplugas se développe en effet autour d’axes de recherche sur la dépendance, l’aliénation et ce qu’elle nomme les « distorsions sociales ».

Jeanne Susplugas explore la place de l’individu dans la société

L’œuvre de Jeanne Susplugas s’intéresse à la place réservée à l’individu dans la société et en particulier à celle qu’il occupe dans l’espace intime de la maison. Le foyer, « à la fois le refuge et le lieu où s’exacerbe […] ce que nous tentons de cacher aux yeux de la société », selon les mots de la commissaire d’exposition Julie Crenn, constitue pour l’artiste un cadre d’analyse dans lequel elle observe les rapports de l’individu à lui-même et aux autres.

L’espace intime de la maison, cadre d’analyse de nos obsessions

Les dispositifs plastiques de Jeanne Susplugas invitent à plonger dans notre quotidien pour s’y attarder sur nos comportements, nos habitudes, nos angoisses et nos obsessions. Les architectures, les boîtes ou encore les cocons de lumière qu’elle crée sont autant des espaces familiers et réconfortant que des espaces d’enfermement. L’esthétique ainsi déployée, apparemment attractive, se révèle rapidement perturbante et inquiétante ; elle procure au spectateur des sensations contradictoires qui le renvoient à son propre rapport troublé au monde.

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