LIVRES | MONOGRAPHIE

Jean-Charles de Quillacq. Mes mains dans tes chaussures

Participant du programme 5/7 de la Villa Arson puis de l’exposition collective «L’Après-midi», Jean-Charles de Quillacq publie également une monographie de ses recherches sur le rapport à la famille à travers ses codes et ses représentations, ses imaginaires et ses interdits.

Information

  • @2015
  • 2978-2-913689-25-1
  • \9€
  • E64
  • Zoui
  • 4Français-Anglais
  • }157 L - 232 H

Présentation
Isabelle Alfonsi, Patrice Blouin, Joseph Mouton, Amel Nafti, Sophie Orlando,
Jean-Charles de Quillacq
Jean-Charles de Quillacq. Mes mains dans tes chaussures

La Villa Arson publie quatre monographies des artistes Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq. Au cours de leur résidence à Villa Arson de plus de deux ans, au titre de leur participation au programme de recherche 5/7, les artistes ont pu travailler de concert à la préparation d’une exposition – «L’Après-midi» – et à la conception d’une publication monographique. Le choix de quatre projets éditoriaux distincts est un parti pris qui souligne la pluralité des pratiques. S’agissant d’une première publication pour la majorité d’entre eux, elle constitue une occasion pour les artistes d’opter pour une approche spécifique.

Mes mains dans tes chaussures aurait pu ne rester qu’un texte d’intention, écrit un jour par Jean-Charles de Quillacq, mais il est devenu l’étendard de sa pratique et de ses échos. Accompagnant les effets de redondance du travail de l’artiste, le projet éditorial couvre sa pratique récente et ses développements en cours.

«En envisageant le rapport à la famille à travers ses codes et ses représentations, ses imaginaires et ses interdits, [Jean-Charles de Quillacq] touche un ineffable à la fois évident et imparable: celui qui est ne peut être un autre. […] Avec My Sister Like I Am, photographie de la sœur de Jean-Charles de Quillacq dont le sens d’orientation est déplacé à quatre-vingt-dix degrés […] le double est figuré pour son irréductible impossibilité. […] Cette dissociation entre le donné qui jamais ne se réfute et les possibles fantasmés est agrémentée par des objets-acteurs qui chacun envisage une réalité proche mais alternative, à l’image de ces chaises à trois pieds ou d’un vocabulaire plastique lié à une verticalité dont il s’agit de dévier.» (Julien Verhaeghe)

«En tant que «programme de recherche en art» et modèle du troisième cycle à venir de la Villa Arson, le 5/7 a pour trait saillant de considérer la pratique artistique elle-même comme un travail de recherche à part entière, de sorte que l’évaluation d’un tel travail ne puisse se faire que sur ses résultats manifestes: exposition et publications. Ainsi, Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles de Quillacq [ont] accompli ce travail pour autant qu’ils [ont] reconsidéré continûment leur propre démarche dans la confrontation éclairée avec des acteurs du champ artistique, avec un lieu de production, d’exposition et d’enseignement de l’art et avec les questionnements qu’ils portent eux-mêmes les uns et les autres.» Amel, Nafti, directrice des études et de la recherche

Publication réalisée dans le cadre du programme 5/7 (pratique, production, exposition) à l’occasion de l’exposition «L’Après-midi», réunissant Julien Dubuisson, Ibai Hernandorena, Lidwine Prolonge et Jean-Charles Quillacq, du 4 octobre au 28 décembre 2015 à la Villa Arson, Nice (commissariat: Mathieu Mercier).

Sommaire
— La Recherche l’après-midi, Amel Nafti
— Œpied, Joseph Mouton
— Ça respire, ça chauffe, ça mange. Ça achie, ça baise, Isabelle Alfonsi
— Les Mu (es), de Quillac, Sophie Orlando
— Particule plastique, Patrice Blouin
— Mes mains dans tes chaussures, Jean-Charles de Quillacq