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Ici comme ailleurs

10 Sep - 16 Oct 2011
Vernissage le 10 Sep 2011

«Nomadic Portraits», série de photographies d'Andrée Philippot-Mathieu prises à Paris ou dans un ailleurs lointain, aborde l'entièreté de l'autre. L'autre série présentée, «Ici comme ailleurs», réalisée en Egypte, en Nubie, en Chine, au Maroc et à Paris montre la vie populaire et quotidienne.

Andrée Philippot-Mathieu
Ici comme ailleurs

L’exposition «Ici comme ailleurs» est un volet du travail d’Andrée Philippot-Mathieu qui aborde la notion d’identité dans toutes ses acceptions, de l’intime au collectif. L’identité personnelle, sociale ou culturelle, l’homme et son environnement sont questionnés par cette artiste contemporaine dont les voyages étayent la démarche artistique.

Les oeuvres d’Andrée Philippot-Mathieu s’articulent par séries et témoignent d’un cheminement qui l’a menée de la peinture à la photographie puis, dans la recherche d’une plus grande liberté, à une hybridation des démarches antérieures par des procédés numériques qui donnent une nouvelle valeur au geste pictural. Les deux séries de photographies présentées ont été réalisées au cours de ses voyages de 2007 à 2009, dans différents endroits du monde.

«Nomadic Portraits», série de photographies réalisées à Paris ou dans un ailleurs lointain, aborde l’entièreté de l’autre. Retravaillés à l’ordinateur et présentés dans de grands formats, ces portraits d’inconnus rencontrés au cours de ses voyages acquièrent une étrangeté qui les rend uniques et énigmatiques. Ils mettent en lumière le regard du voyageur et le regard échangé avec l’autre. «J’ai voulu garder la trace de ces dialogues muets et quelquefois intenses, échangés dans la rue, dans des villes ou dans des lieux de plus grande solitude. Moments magiques chargés du regret de ne faire que passer. Dans cette série de portraits réalisés au cours de mes voyages ou à Paris, j’ai utilisé, selon les photos et les exigences plastiques qu’elles imposent, deux des processus de transformation numérique que j’ai élaborés pour évoquer soit la peinture comme dans Like paintings ou Différence, attirance, soit la sculpture comme dans Identity’s Portraits ou White Frontal. Ces portraits, contrairement aux autres présentés dans les séries précédentes ne sont pas posés. Ils montrent des visages qui ont été photographiés dans la rue le plus souvent et toujours dans la fulgurance d’un échange de regard» (Andrée Philippot-Mathieu).

«Ici comme ailleurs», série de photographies prises en Egypte, en Nubie, en Chine, au Maroc et à Paris montre la vie populaire et quotidienne partout où les pas de l’artiste l’ont portée et les mêmes besoins souvent, derrière les différences culturelles. «L’homme et son environnement, le mode de vie et les habitudes. Les différences et les contrastes pouvant entraîner attirance ou rejet. Dans cette série, c’est la vie quotidienne qui a été choisie pour sujet. Au Caire, à Louxor, en Nubie, à Shanghai, à Pékin ou Paris, j’ai promené mon objectif. Sans concession, sans misérabilisme non plus, mais dans le désir de montrer la réalité dans ses contrastes les plus improbables. Le procédé de transformation de ces images numériques à l’ordinateur n’ a pas été choisi ici pour gommer les événements anecdotiques, mais au contraire, pour mieux les intégrer. Le sujet véritable et son environnement ne font qu’un. Une vidéo éponyme a été réalisée à partir de ces images» (Andrée Philippot-Mathieu).

Vernissage
Samedi 10 septembre 2011. 18h.

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