DESIGN | EXPO

Habiter comme il vous plaira

24 Fév - 25 Mar 2017
Vernissage le 23 Fév 2017

La galerie rue Visconti présente « Habiter comme il vous plaira », une exposition de Sylvain Dubuisson se présentant telle une véritable invitation à découvrir ses dernières pièces de mobilier.

 

Exposition organisée à l’initiative de Jean-Noël Flammarion et Olivier Etcheverry, « Habiter comme il vous plaira », présente un ensemble de créations de Sylvain Dubuisson exprimant sa vision singulière du design. N’a-t-il pas déclaré : « Il y a dans ce que je fais des choses qui ne peuvent pas être reçues par le grand public » ? Ces dernières sont par ailleurs étroitement liées à des œuvres d’artistes qui lui sont chères, et sont également exposées.

« Habiter comme il vous plaira »

Variation sur le thème de l’habitat, « Habiter comme il vous plaira » rend compte de l’indéniable diversité de la pratique de designer de Sylvain Dubuisson. Attentif aux résonances affectives des objets qu’il crée et à leur pouvoir d’évocation, il n’a de cesse d’examiner la nature même des matières qu’il utilise, leur densité, leur souplesse, ou leur éclat.

Pour Sylvain Dubuisson, chaque objet doit représenter et exprimer un moment de l’existence de chacun. Rêverie, réflexion, plaisir ou amour, peuvent être exprimés par la combinaison des matières et des formes qui composent les objets de notre vie quotidienne.

« Habiter comme il vous plaira » : une esthétique de la recherche

L’esthétique de Sylvain Dubuisson répond à une rigueur créatrice à la recherche permanente de la forme simple, épurée. Tous ses objets sont ainsi marqués par une sorte de discrétion et de retenue enveloppées dans une impression de légèreté.

Ses créations peuvent au premier abord paraître fragile. Mais cette apparente fragilité s’allie à l’utilisation d’une technologie de pointe. Titane, fibre de carbone, verre, métal bois précieux trouvent à se marier. Car Sylvain Dubuisson est adepte de la recherche pure : « J’essaie de faire en sorte que mes prototypes soient le support d’une théorie », déclare-t-il. Nul ne sera alors étonné de constater que ses lampes s’accompagnent de références littéraires à Robert Musil, Kafka ou Mallarmé ; que son Stylo Kraft (1996) soit gravé de l’écriture de Rimbaud, ou qu’il conçoive un lit équipé d’une voile appelé L’inconscient (1987).

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