ART | EXPO

Guillaume Dégé

04 Mar - 08 Avr 2017
Vernissage le 04 Mar 2017

L’exposition « Guillaume Dégé » à la galerie Semiose, à Paris présente une nouvelle série de dessins de l’artiste. Entre collage et dessin à la gouache, ces œuvres fixent les contours d’un univers personnel plein de couleur, de fantaisie et de douceur. Entre réel et imaginaire, naturel et artificiel.

L’exposition « Guillaume Dégé » à la galerie parisienne Semiose est consacrée à un nouvel ensemble de dessins de l’artiste strasbourgeois qui trace les contours d’un univers très personnel, entre végétation imaginaire et faune subaquatique, entre nature et artifice.

Les dessins surréalistes de Guillaume Dégé

Les dessins de Guillaume Dégé s’affirment par des tracés clairs et précis mais privilégient des objets dont la nature reste floue, indéterminée. On retrouve dans ses dernières réalisations les caractéristiques habituelles de ses œuvres : de minutieux contours, des couleurs douces et délicates aux ombrages soignés et des motifs surréalistes où abondent des sortes de concrétions, telles des bouquets de forme et de nature disparate.

Entre collage et dessin, entre réel et imaginaire

La nouvelle série de dessins de Guillaume Dégé est réalisée à la gouache et au collage sur des papiers anciens datant des dix-septième et dix-huitième siècles. Chacun d’entre eux se divise en deux : une moitié est faite d’une figure dans des tons de beige et de brun, découpée dans des gravures et collée. Certaines de ces figures représentent des coquillages et mollusques et d’autres des serpents dont une partie du corps est tronquée. L’autre moitié tracée à la gouache prolonge la première par un faisceau de formes multicolores qui en jaillissent, telles des algues, des tubes ou des masses charnelles.

Les planches d’étude d’un monde à inventer

A travers le choix de leur support, un papier de grande qualité et portant les traces du temps, leur présentation sous la forme d’un sujet isolé et centré sur la feuille, ces dessins rappellent les planches d’études biologiques des siècles passés. A la manière des botanistes ou entomologistes qui fixaient dans leurs herbiers et carnets l’apparence des créatures qu’ils découvraient, Guillaume Dégé capture les images des entités imaginaires qui peuplent son univers personnel. Un monde plein de fantaisie, de couleurs, de textures, d’imperfections et de douceur. Chaque dessin, réalisé sur des feuillets arrachés à des livres, semble être l’illustration d’une narration à inventer.

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