Gianni Motti et Emma Dusong

Communiqué de presse
Gianni Motti, Emma Dusong Gianni Motti et Emma Dusong

>Trois expositions consécutives:

>Support De Diffusion: Gianni Motti
Gianni Motti est connu depuis la fin des années 1980 par ses actions qui dérangent.
Voici quelques exemples : en novembre 1997, il s’est infiltré, occupant la place du délégué indonésien absent, dans la 53e session pour les Droits de l’Homme à Genève. Au moment du vote de la 48e résolution sur les minorités ethniques, Motti est intervenu en faveur de ces derniers. Après cette prise de position, les représentants de l’Indo-Amérique et d’autres ethnies ont adhéré aux propositions du «délégué indonésien» abandonnant l’assemblée. La séance a été interrompue.
Dans la société, Motti occupe la place du passager clandestin, capable de s’infiltrer dans les médias.
À l’occasion de la dernière édition de «Arte all’Arte» à San Gimignano, en 2001, il présente l’horoscope sur une chaîne de télévision italienne, alors qu’en 1992, il revendique un tremblement de terre en Californie, selon l’habitude des terroristes.
Toujours hors-norme, l’œuvre de Gianni Motti consiste en une succession d’interventions ponctuelles, qui se situent en dehors du domaine de l’art. Il s’agit souvent d’actions improbables, apparemment improvisées, qui se transmettent et se racontent oralement.

En compagnie de Nikola Jankovic, architecte, critique, et commissaire d’expositions, Gianni Motti réagira à l’actualité, en direct, avec les étudiants de Saint-Charles.

Gianni Motti présentera également le mercredi 28 avril au Palais de Tokyo une série de vidéos inédites.

> Activité d’Occupation Temporaire: «En avant !» d’Emma Dusong
Première exposition personnelle d’Emma Dusong, étudiante en arts du spectacle à l’UFR d’Arts Plastiques. Dans une ambiance musicale pop et sucrée, à mi-chemin entre une reprise de Pipilotti Rist et un sample d’Ugo Rondinone, Emma Dusong dévoile une singulière littérature intimiste, des carnets annotés de janvier 2003 à septembre 2004, et méticuleusement recopiés jusqu’à épuisement. Elle met aussi à disposition des visiteurs un dispositif photographique pour voir la vie positivement, et présente deux vidéos. «En avant !» ou la mise à nu de secrets, d’envies et de rêveries faussement naïves.

> Groupe De Recherches: «Pour voir» par l’APPA (Arts Plastiques Praxis et Altérité)
Dirigé par Jacques Cohen, l’APPA regroupe une vingtaine d’étudiants qui travaillent sur la production d’œuvres en tous genres (textuel, plastique, multimédia) pouvant se donner sous forme d’articles, de chapitres de thèse, d’expositions, de colloques, bref sous forme de tout ce qui peut favoriser le devenir public des productions artistiques et intellectuelles singulières et multiples. Chaque année, les étudiants proposent leurs derniers travaux.

> Conférence : «Qu’est-ce que la critique d’art ? »
Jean-Max Colard est critique d’art aux Inrockuptibles et à Art Forum. Jeudi 13 mai à partir de 16h30.

> La salle Michel Journiac
La salle Michel Journiac dépend de l’UFR arts plastiques et sciences de l’art de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Elle se trouve aujourd’hui pour une durée limitée sur le site anciennement utilisé par l’École Normale Supérieure à Fontenay-aux Roses.
Ouverte en 1998, inaugurée par l’exposition «Do it» conçue par Hans-Ulrich Obrist, elle était gérée depuis 2001 par Bernard Guelton et Isabelle Vodjdan. Leur réflexion portait essentiellement sur l’exposition et la médiation. Nicolas Thély et Hélène Sirven, enseignants et journalistes associés à deux étudiants en esthétiques et arts plastiques Isaline Bouchet et Julien Courois poursuivent cette entreprise en choisissant comme axe de recherche: l’exposition en tant qu’outil de diffusion.
Dans cet espace de diffusion, chaque invité intervient en reconsidérant les formes et les supports de création contemporaines ainsi que leurs modes d’émission et de distribution. Ces expositions se matérialisent par l’élaboration de divers supports de communication tels que publications, flyers, cartes postales ou affiches. Elles sont éclairées par des conférences.
Ce bureau d’hypothèse sert également d’interface entre l’Université et le milieu de l’art contemporain par le biais de groupes de recherches.
A noter : Les activités du Bureau d’hypothèses, calquées sur le rythme universitaire, vont s’interrompre après cette session d’expositions pour reprendre mi-octobre avec des interventions de Stéphane Sautour, Laurent Tixador, et AAA Corp.
Responsables de la programmation
Nicolas Thély, Hélène Sirven, Isaline Bouchet et Julien Courois.