ART | EXPO

Miserere

06 Nov - 12 Mai 2019
Vernissage le 06 Nov 2018

L’exposition « Miserere » au LAAC de Dunkerque permet de redécouvrir, alors que l’on célèbre le centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, un album de dessins de Georges Rouault inspiré par les horreurs de celle-ci. Cette œuvre majeure de l’artiste confronte la misère humaine à la miséricorde du Christ. 

L’exposition « Miserere » au  LAAC – Lieu d’Art et Action Contemporaine, à Dunkerque, présente une série de dessins de Georges Rouault inspirés par les horreurs de la Première Guerre mondiale.

Miserere, l’œuvre majeure de Georges Rouault

À l’occasion du centième anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale, le LAAC met à l’honneur un ensemble de dessins qui constitue le chef d’œuvre de Georges Rouault : intitulée Miserere, cette série qui évoque l’être humain révèle cependant combien la Première Guerre mondiale a définitivement transformé l’œuvre de l’artiste. L’exposition présente l’album dans les vitrines du cabinet d’arts graphiques en deux actes : le volume Guerre, du 6 novembre 2018 au 3 février 2019 et le volume Miserere du 5 février au 12 mai 2019.

L’album Miserere traite du genre humain : Georges Rouault, marqué par le premier conflit mondial constate avec tristesse l’implacable répétition des guerres et entreprend de montrer la souffrance et la misère de l’être humain, ses mystères, ses péchés, ses défauts mais aussi ses espoirs. En plaçant au premier plan de ses dessins des figures du Christ et de la mort, Georges Rouault retranscrit ses réflexions sur la société humaine en même temps qu’il évacue ses angoisses.

Avec Miserere, Georges Rouault dépeint la misère de l’être humain

C’est en 1912 que Georges Rouault, qui occupe déjà une place singulière dans le monde de l’art et ne s’est jamais rattaché à aucun mouvement artistique dont il était contemporain, débute un carnet de dessins et en 1913 qu’il prévoit l’édition d’un album en deux volumes de cinquante planches intitulés Guerre et Miserere.

L’œuvre, sans cesse remaniée, des planches à l’encre de Chine aux plaques de cuivre sur lesquelles elles sont reproduites en héliogravure, lui demande dix années d’un travail exigeant. Il en ressort des planches où les subtilités en demi-teintes de l’aquatinte, la puissance des noirs à l’eau forte et la vigueur de la pointe sèche, du grattoir et du brunissoir donnent toute leur luminosité et leur force aux œuvres.

AUTRES EVENEMENTS ART