ART | EXPO

Ambivalente

21 Jan - 04 Mar 2018
Vernissage le 20 Jan 2018

L’exposition « Ambivalente », à la galerie municipale Jean-Collet de Vitry-sur-Seine, dévoile des sculptures en céramique, de grands dessins muraux et des photographies de Gabrielle Wambaugh à travers lesquels elle souligne le caractère ambigu de la sculpture et explore les notions de périphérie, de norme, de genre et de représentation.

L’exposition « Ambivalente », à la galerie municipale Jean-Collet à Vitry-sur-Seine, rassemble des pièces en céramique, des dessins muraux et des photographies de Gabrielle Wambaugh qui se nourrissent d’imprécision et d’ambiguïté.

La sculpture  ambivalente de Gabrielle Wambaugh

Le titre de l’exposition, « Ambivalente », désigne précisément le sujet traité par Gabrielle Wambaugh au fil du parcours proposé, essentiellement jalonné de sculptures en céramique mais aussi de grands dessins muraux et de photographies. L’exposition est le fruit du dialogue que Gabrielle Wambaugh mène depuis plusieurs années avec la Sainte Marie-Madeleine du sculpteur allemand des XVe et XVIe siècles Gregor Erhart, ainsi que de son travail sur les notions de périphérie, de norme, de genre et de représentation.

Les sculptures de Gabrielle Wambaugh répondent à son idée selon laquelle « La sculpture est tout ce qu’elle n’est pas. » La démarche de la plasticienne consiste en effet à se concentrer sur tout ce qui permet de montrer le caractère irrésolu et ambivalent de la sculpture : l’utilisation des matériaux et la répartition des volumes obéit à une recherche de contrastes, les formes sont indéfinies et vont à l’encontre de la logique du réel.

Sculptures, dessins muraux et photographies entremêlent les perceptions

Ainsi dans la sculpture Mmm mouillée, en céramique et lin, une paire de jambes tatouées de motifs japonisants est surmontée, en lieu et place du reste du corps, de deux pièces concaves indéfinies, comme éclatées, dont pendent des fils et parsemées de matière blanche imitant de la mousse. Dans celle intitulée Gourdin, une autre paire de jambes et cette fois surmontée d’un amas de matière en forme de colombins enroulés.

Aux sculptures se mêlent des grands dessins muraux et des photographies qui accompagnent les premières dans leur application à opposer fluidité des formes et refus de se laisser immédiatement déchiffrer. Ces divers médiums, comme les matériaux variés, permettent à Gabrielle Wambaugh de multiplier les perceptions possibles et de mieux les emmêler.

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