ART | EXPO

Éditions et multiples

24 Nov - 29 Déc 2018
Vernissage le 24 Nov 2018

La galerie parisienne Jean Brolly présente diverses sérigraphies de François Morellet, qui prouvent la place importante qu’ont occupée les éditions et multiples dans la pratique de l’artiste et combien ces productions s’inscrivaient dans la continuité de sa démarche.

L’exposition « Éditions et multiples » à la galerie Jean Brolly, à Paris, s’intéresse au versant éditorial de l’œuvre de François Morellet.

Les éditions et multiples, une part importante de l’œuvre de François Morellet

La galerie Jean Brolly choisit de s’attarder sur un aspect particulier de la pratique de François Morellet, disparu en 2016 : peintre et sculpteur mais aussi graveur, celui-ci a en effet abordé à de nombreuses reprises l’édition et la production de multiples. Estampes, gravures, lithographies et sérigraphies occupent ainsi une large place dans son œuvre.

L’exposition montre comment, dès les années 1960, François Morellet a eu recours à des procédés mécaniques, et en particulier à la sérigraphie, pour produire ses œuvres. On découvre ainsi ici plusieurs sérigraphies de format carré comme 2 double trames (épaisses) 45°-90° et Sans titre (2 trames – 1°, + 1°), réalisées en 1971, Chartres-Vert-Orange, réalisée sur PVC en 1973 ou encore Trames épaisses 0°-90° de 1979.

Des sérigraphies qui s’inscrivent dans la démarche de François Morellet

Les multiples s’inscrivent pleinement dans la démarche artistique de François Morellet, acteur majeur de l’abstraction géométrique dans la seconde moitié du XXe siècle, co-créateur de l’art cinétique et précurseur du minimalisme. Loin de constituer une pratique mineure ou annexe, ils sont pour lui un prolongement naturel et logique de la philosophie qui sous-tend sa création.

La pratique de François Morellet repose sur une conception de l’œuvre d’art comme une entité qui ne renvoie qu’à elle-même, dénuée de toute subjectivité individuelle et de la vision romantique de l’art et de l’artiste. Ce principe l’amena à choisir l’abstraction puis à développer un vocabulaire plastique de plus en plus simple, composé de motifs géométriques et d’une palette chromatique limitée.

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