DANSE | FESTIVAL

Festival ZOA, 5e édition

09 Oct - 20 Oct 2016

Festival de danse contemporaine et de performance, ZOA, ou Zone d’Occupation Artistique, se déroule entre Micadanses et le Théâtre La Reine Blanche. Avec pour thème «Insolites», cette 5e édition du festival présente huit pièces, dont cinq créations, à la croisée de la danse, du théâtre et des arts plastiques.

Micadanses et le Théâtre La Reine Blanche présentent la 5e édition du festival ZOA, Zone d’Occupation Artistique. Cette édition, dirigée par Sabrina Weldman, prendra pour thème «Insolites». Tremplin pour la création émergente en danse contemporaine et en performance, ZOA sera composé cette année de huit pièces, dont cinq créations. Issus de l’univers chorégraphique, théâtral ou plastique, les artistes de ce festival proposent des créations hybrides dans lesquelles le geste rencontre le texte et où la danse côtoie la musique, la photo ou la vidéo.

Eva Klimackova et Laurent Goldring, Ouvrir le temps

La pièce Ouvrir le temps (the perception of) est une conversation entre la danse d’Eva Klimackova, les oeuvres du plasticien Laurent Goldring et la poésie de Gherasim Luca. En fond sonore, deux poèmes. En dialogue avec eux, le corps cherche une manière de se mouvoir qui puisse rendre compte de la plasticité et de l’étrangeté de la langue de Gherasim Luca. L’enjeu de ce solo est d’observer le corps en train de chercher et de répondre aux perceptions motrices, sonores et spatiales.

Bleuène Madelaine, Amorce

Influencée par la danse butô, Bleuène Madelaine cherche à vivre un état émotionnel ou corporel plutôt qu’une forme. Entre écriture et improvisation, la pièce Amorce cherche à restituer une danse de l’instant, à la fois puissante et ténue.

Leonard Rainis et Katell Hartereau, Minimal et 13 septembre

Leonard Rainis interprète le solo Minimal: une chorégraphie brute à la recherche de sa propre essence. Avec Katell Hartereau, il présente ensuite la création 13 septembre, un projet sur l’écriture chorégraphique. La pièce met en scène cinq individus dans leur quête des origines archaïques du mouvement dansé. En opérant ce retour aux sources, 13 septembre voit l’espoir de générer de nouvelles écritures chorégraphiques, inédites et résolument modernes.

Kataline Patkaï, HS

Comme toutes les pièces de Kateline Patkaï, HS parle d’amour. Plus spécifiquement, le spectacle raconte l’amour qui unit une mère à son enfant. HS met en scène Ernesto Boiffier, un garçon de six ans extrêmement actif, qui demande une attention de chaque instant. Avec lui et par le biais de la danse, la chorégraphe va tenter d’inventer des méthodes pédagogiques.

Djino Alolo Sabin et Christina Towle, Debout

Debout se trouve à la croisée du hip-hop, de la danse contemporaine, de la boxe et de la musique live. Cette pièce revisite un moment marquant de l’histoire du sport: le match «Rumble in the Jungle» opposant Mohammed Ali à l’imbattable Georges Foreman en 1974 au Congo. Plus de quarante ans plus tard, la Compagnie Kivuko rapproche les mouvements du boxeur du geste chorégraphique.

Vincent Lacoste, Corps Mous #2

Pour ce deuxième volet des Corps Mous, performance dansée en duo, l’espace scénique sera occupé par deux formes oblongues et malléables. Elles deviendront des assises dans lesquelles les danseurs vont s’enfoncer, voire disparaître. Une réflexion active sur le mou qui fuit, trouve d’autres chemins, s’infiltre hors du cadre qu’on lui a fixé.

Florian Pautasso, Les plans de notre foyer

Florian Pautasso met à jour, non sans humour, les contradictions inhérentes aux êtres humains et à leurs relations. Il joue ainsi de leurs rêves, de leurs fantasmes devenus obsessionnels, au point de flirter avec une forme de folie. La performance Les plans de notre foyer sera prochainement développée par la compagnie de Florian Pautasso qui en fera une création théâtrale.

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