ART | FESTIVAL

Festival Signes d’Automne

14 Nov - 30 Nov 2014
Vernissage le 14 Nov 2014

Durant la seconde quinzaine de novembre, le Studio Le Regard du Cygne programme le festival «Signes d’Automne»: entre spectacles de danse et concerts de musique classique, il donne un aperçu unique sur la création actuelle, quelle soit émergente ou plus confirmée.

Frédéric Blondy, Christine Gérard, Tatiana Julien, Maud le Pladec, Bénédicte Le Lay, Nans Martin, Arthur Perole, Elsa Wolliaston…
Festival Signes d’Automne

Programme «Spectacles danse»

Le vendredi 14 novembre, 19h30: Le Corps de l’Ombre, Elsa Wolliaston, Frédéric Blondy (Cie One Step) — Danse
Deuxième volet du duo débuté en 2013, les deux artistes se rencontrent autour du piano improvisé. En préservant l’autonomie du son et du mouvement, ils passent du dialogue à l’interaction. Les deux corps, chacun à sa manière, mobilisent la masse du piano. Il n’y a plus qu’une seule matière qui assemble à la fois son, présence et énergie.

Le samedi 15 novembre, 19h30: Stimmlos, Arthur Perole (Cie F) — Danse
«Si au moins, je pouvais entendre ce soir un peu de Wagner.» Charles Baudelaire
La danse a ce pouvoir fascinant de concrétiser l’ivresse des passions. C’est dans cette perspective que le Romantisme, et les sujets qui y sont rattachés tels que l’amour, la mort et le fantastique, sont apparus comme un outil de recherche chorégraphique.

Le dimanche 16 novembre, 16h00: Tangos y otras cosas…., Ludovic Michel — Musique (guitare)
De ce récital émerge toute l’essence de la musique latine, dont la guitare est l’instrument emblématique à ses débuts: des éminents compositeurs du XIXe aux grands classiques de la guitare moderne, en passant par le grands standards de l’histoire du Tango Argentin.

Le mardi 18 novembre, 14h30: Si Camille avait dansé, Bénédicte Le Lay (Cie Bénée Le Lay)
Elle trace une date à la craie blanche… Elle fait entrer le spectateur dans la vie de Camille Claudel, joue à être elle… Elle l’imagine dansant avec Rodin, nous parle des sculptures, chante leurs titres, donne vie à des draps, en fait ses compagnons de jeu. Sa voix est par¬fois amplifiée, modifiée, mêlée à des illustrations sonores de son complice Robert Kopec.

Programme «Spectacles sauvages»
Le studio Le Regard du Cygne invite des artistes jeunes ou confirmés à faire le choix de la mise en danger, de la prise de risque artistique, de l’expérimentation. Avec des formes courtes et des extraits, leur talent s‘expose sur notre plateau pendant ces deux jours. Professionnels, public, artistes se retrouvent et échangent lors de ces rencontres ludiques et chorégraphiques.

Le jeudi 20 novembre, 15h00 et 19h30:
— Prélude à Penso a te, Valérie Lamielle, Hervé Diasnas (Cie Nuit & Jour)
Ces deux artistes, partenaires depuis de nombreuses années, proposent un prélude de leur prochaine création au sein de la compagnie Nuit & Jour. C’est une pièce où la danse et la musique se confondent en actes et en mouvements.
— Divers Gens, Cie Stimulus
Cette pièce présente la perte de caractère personnel et l’uniformisation intrinsèque au milieu citadin. De cet aplanissement de la personnalité, naît une angoisse, celle de la perdition de soi, et une tension relative à la peur, à l’appréhension d’autrui. Chaque interprète est confronté au mur que l’humain érige de son propre chef.
— Je ne suis ni toi, ni moi encore, Sarah Degraeve
«Je monte au studio de danse un livre de Nan Goldin sous le bras. J’envisage l’empreinte physique d’une personne photographiée. Puis j’en choisis plusieurs, je les rencontre par la posture, trouve des associations, fait un rapide montage. Il pourrait en être autrement. Je ne m’explique rien, je traverse une attitude, je suis prise dans des situations, j’ai des âges différents.» S.D.
— XY danse de silence, Mehdi Mojahid
«La beauté du geste vibre dans l’espace autour du corps. La beauté du corps résonne dans l’espace qui s’éveille en lui. Le parfum de ce solo, comme un caprice, se libère à l’insu du savoir-faire. Le goût de créer s’échappe de ses conditionnements ordinaires. Dé¬lesté des mémoires, hors du temps, je danse ce qu’y est, grâce à ce que je deviens.» M.M.

Le vendredi 21 novembre, 15h00 et 19h30 — Danse
— 7 Stances, Christine Gérard
Si l’on se réfère au thème, les 7 Stances évoquent avec une grande justesse la force de ce destin unique de la Vierge des 7 douleurs, la puissance des sentiments qui l’emportent. Entre silence et mouvement, c’est une danse sur le fil, avec des discordances, des ruptures, mais toujours guidée par une puissance intérieure qui sans cesse réajuste avec précision son tracé.
— I love you: ébauche, Leïla Gaudin (Cie No man’s land)
«Pour déployer l’imaginaire amoureux il faut de l’espace. De la distance. Donc peut être que l’autre est loin, ou mort. Ou pire, l’autre aime ailleurs. En tout cas, l’autre n’est pas là pour jouer son rôle. Alors il y a la place d’aimer comme on rêve. Librement. Ou presque.» L.G.
— Le temps que je me sèche les cheveux, Marie-Laure Agrapart (Marie-Laure Agrapart & Cie)
Au travers de ce solo, Marie-Laure s’interroge sur les choix personnels et professionnels que fait son interprète. Elle se confronte au thème du passage, s’inspirant de ses choix de vie, ses doutes, ses difficultés, ses désirs, ses devoirs, ses nécessités : le corps dansant et sa maturité.
— Les aléas d’elles, Véronique Frélaut (Cie Kalam’)
Autour d’un élément réinterprété de l’œuvre Incomplete open cube de Sol Lewitt, deux personnages apparaissent et disparaissent, démultipliant les lignes, les plans et les points de vue. Chaque pas, de solo en duo, autour de cet espace structuré, croise l’infini.

Le samedi 22 novembre, 20h00: « De Bach à Beethoven », Carnegie’Small — Musique
avec Guillaume Effler, violoncelle, et Yoko Kaneko, pianoforte

Le dimanche 23 novembre, 19h30: Professor Excerpts, Maud Le Pladec (Assoc. Léd)
Maud Le Pladec nous invite à une nouvelle expérience sonore, en totale immersion avec la musique du compositeur italien Fausto Romitelli. Après une introduction musicale par Tom Pauwels, qui joue en live Trash TV Trance, bijou convulsif pour guitare électrique, l’exploration de l’œuvre de Fausto Romitelli se poursuit avec deux extraits de Professor, première pièce de Maud Le Pladec créée en 2009, et plus spécialement sur le triptyque Professor Bad Trip.

Le mardi 25 novembre 14h30: Parcelles #1, Nans Martin (Cie les laboratoires animés)
«Trois duos distincts composeront parcelles. À l’origine du projet, l’idée de créer un lieu où le corps puisse se confronter à sa propre façon d’appréhender le mouvement. L’uti¬lisation du duo est un moyen de mesurer comment l’autre corps présent sur le plateau influence son évolution, lui offrant autant de «frontières» à respecter ou à franchir.» N.M.

Les vendredi 28 et samedi 29 novembre, 20h20: Soirée partagée
— Les Dormeurs, Christine Gérard
Le rideau–Glissement–Le lac–La descente–Prudence–Les armes–Le pli–Un abandon–Deux signes–Les battants. Le sommeil. Le rideau–En regard–Le saule pleureur–L’attache–Le miroir–Embrasement.
— Douve, première figure, Tatiana Julien (C’Interscribo)
Premier volet de la pièce Douve, trio, créée pour le Festival Faits d’Hiver en 2013, Tatiana Julien développe un des aspects, inspiré du recueil Du mouvement et de l’immobilité de Douve d’Yves Bonnefoy. L’objet de cette expérience poétique est la mise en geste, en son des textures, des couleurs, du volume, et de la musicalité des mots: une certaine forme de lied dansé.

Le dimanche 30 novembre, 16h00: Musique avec Carnegie’Small
Duo piano et chant de Joëlle Chaillou-Chouraki et Matthias Rossbach.

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