DANSE | SPECTACLE

Festival Plastique danse Flore. L’Assaut

19 Sep - 20 Sep 2014
Vernissage le 19 Sep 2014

Variation minimaliste sur un texte de Michaux, L’Assaut explore le lien du corps au verbe, de la danse au récit, du geste à la voix. Atemporel, cette non-narration chorégraphique évolue au cœur d’un nœud de résistances, de déséquilibres, d’intentions plus ou moins frustrées.

Carole Perdereau
Festival Plastique Danse Flore. L’Assaut

La pièce est créée à partir du texte «L’assaut du sabre ondulant», extrait du recueil La vie dans les plis d’Henri Michaux. Le texte est un point de départ, mais non un socle. Il est une matière pour la voix chantée, un appel à une dérive, une expérience perceptive, un trajet, une résistance. L’activité est minimale, aussi bien défaillante que vaillante, effrontée que craintive. La question principale se compose autour de l’imprégnation des mots sur un corps inconnu. Une imbrication entre l’auteur, ce qu’il a écrit, ce qui est lu et ce qui est interprété. C’est une tentative d’entrer en relation, de se mettre à la disposition d’une écriture. Quelles sont les résonances, les impacts des mots sur les gestes? D’une posture lyrique et avec l’expression figée d’un masque blanc, la figure est protéiforme, modifiée selon les états générés par le récit, les gestes sont conduits par la voix, sans illustration, ni distraction.

Après avoir étudié à l’école School For New Dance Development à Amsterdam, Carole Perdereau collabore à divers titres aux projets des chorégraphes Loïc Touzé, Laurent Pichaud, Fabienne Compet, Sylvain Prunenec, Donald Fleming ou Pierre Droulers… Parallèllement elle développe une activité chorégraphique et performative, créée, L’Assaut, Travers, Objets/Monstres, A faire chez soi , Micro Music, Between 5 to 5 and 5, Ex. Depuis 2006 elle co-dirige l’association Lisa Layn avec Annabel Vergne.

Sa démarche s’oriente vers la pratique de situations insistantes et non évolutives. Elle porte un intérêt à amplifier et distordre le temps réel et à inventer des personnages désuets, errants, sans passé ni futur. Elle travaille sur une écriture d’intentions, de variations entre ce qui se voit et ce qui est donné à voir, une tendance à l’instabilité, à soutenir et révéler des déséquilibres.

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