ART | PROJECTION

Expériences

15 Jan - 15 Jan 2013
Vernissage le 15 Jan 2013

«Expériences» s’ouvre avec deux fulgurances signées Stephen Dwoskin et Taka Iimura, deux films d’une grande beauté plastique, habités par une pulsion scopique délirante, où la caméra voudrait aller par-delà la surface de l’image, dans le grain, au plus profond de la peau et de la sensation.

Stephen Dwoskin, Taka Iimura, Antoine d’Agata, David Wojnarowicz, Joan Colom
Expériences

À l’occasion de l’exposition «Anticorps» d’Antoine d’Agata, le cycle de cinéma du Bal hors les murs change de format.

Quatre séances en soirée, un mardi par mois, au Cinéma des Cinéastes, seront proposées par Philippe Azoury, journaliste et critique de cinéma: «Quatre soirs. Quatre rendez-vous, dans le prolongement des situations qu’explore la photographie d’Antoine d’Agata. Quatre programmations de films, documentaires, expérimentaux, qui, à leur tour, iront à la rencontre des zones aberrantes du monde, et par-delà l’aberration, dévisageront la cruauté, affronteront la douleur.» Philippe Azoury

Projections:
Dirty, Stephen Dwoskin, 1971, 12’
Ai (Love), Taka Iimura, 1962, 10’
Aka Ana, Antoine d’Agata, 2008, 22’
A Fire in my belly, David Wojnarowicz, 1986-87, 21’
El Carrer, Joan Colom, 1960, 30’

«Expériences» s’ouvre avec deux fulgurances signées Stephen Dwoskin et Taka Iimura, deux films d’une grande beauté plastique, habités par une pulsion scopique délirante, où la caméra voudrait aller par-delà la surface de l’image, dans le grain, au plus profond de la peau et de la sensation.

Cette même pulsion habite Aka Ana, ici présenté dans le montage réalisé pour l’exposition «L’Image d’après», à la Cinémathèque, en 2007. Antoine D’Agata y passait le relais à six femmes rencontrées dans Tokyo, chacune racontant son histoire et s’emparant du film en en bouleversant le point de vue.

La séance se poursuivra avec A Fire in my belly, poème filmé et exubérant de l’artiste new-yorkais David Wojnarowicz (mort en 1992) où Wojnarowicz s’enfonce, à l’occasion d’un voyage au Mexique, dans un rêve de désir et de mort.

Enfin, la nuit tombera sur El Raval, le quartier des brigands, des matelots et des prostituées de Barcelone, avec El Carrer, filmé en super8 au début des années soixante par celui qui l’aura photographié toute sa vie, le catalan Juan Colom.

Accès
Mardi 15 Janvier 2013 à 20h

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