ART | EXPO

La voix libre

26 Jan - 23 Fév 2019
Vernissage le 26 Jan 2019

L’exposition « La voix libre » à la galerie parisienne Les filles du calvaire réunit installations et vidéo d'Emma Dusong, des œuvres construites autour de la voix humaine et du chant qui illustrent les investigations de l'artiste autour des notions de liberté et d'autorité mais aussi autour des relations entre espace et œuvre.

L’exposition « La voix libre » à la galerie Les filles du calvaire présente des installations et une vidéo d’Emma Dusong qui développe ses nouvelles recherches sur les relations entre espace et Å“uvre, tout en poursuivant ses réflexions sur la liberté, la connaissance, le partage, la confiance et l’intimité.

« La voix libre » : Emma Dusong explore les notions de liberté et d’autorité

Le titre de l’exposition, « La voix libre », recèle un double sens très pertinent au regard des Å“uvres d’Emma Dusong : il rappelle qu’organiser une exposition requiert d’avoir la voie libre, autrement dit, de se libérer des contraintes, mais aussi la voix libre, autrement dit, de pouvoir exprimer une vision et une opinion indépendantes. Ce mot-valise renvoie ainsi à la démarche d’Emma Dusong, très marquée par la notion de liberté.

Ainsi la vaste installation intitulée Classe, qui forme le centre de l’exposition, est-elle axée autour des notions de liberté et d’autorité. D’un ensemble de pupitres d’écoliers s’échappe une phrase, répétée en boucle : « Quand je pense, j’ai plus de questions que de réponses. » tandis que les abattants des bureaux, s’ouvrent et se referment en claquant, comme pour contrer cette réflexion intéreure naissante. L’Å“uvre illustre le pouvoir de l’autorité, qui peut édicter les normes, réprimer et empêcher le développement de la connaissance, potentiellement dangereux pour elle.

Emma Dusong engage une réflexion sur les relations entre espace et œuvre

Dans une autre installation, L’observatoire, l’atmosphère sonore restitue une série de questions existentielles et humoristiques qu’ Emma Dusong a jusque-là compilées dans des carnets intimes. Le visiteur est alors plongé dans une introspection qui n’est pas la sienne mais qu’il peut confronter à ses propres pensées et ainsi se réapproprier. Une façon de souligner que la libération repose aussi sur le partage. Dans la vidéo Et O, l’artiste chante dans un langage mystérieux au sein de la Maison Bernard conçue par le spécialiste de l’architecture organique Antti Lovag. Le chant, diffusé dans la galerie chaque jour à 17 heures évoque le réconfort procuré par cet environnement architectural accueillant et la vidéo, réalisée en 2018, engage les recherches récentes d’Emma Dusong sur les notions de confiance et d’intimité et sur les relations entre espace et Å“uvre.

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