ART | EXPO

Élémentaire

27 Mar - 03 Juin 2017
Vernissage le 27 Mar 2017

L’exposition « Élémentaire » à la galerie Eva Vautier, à Nice, réunit les œuvres de cinq artistes contemporains autour d’une règle du jeu simple qui fait de l’élémentaire un défi. Le parcours mêle une installation immersive, de la performance, de la peinture figurative et des objets conceptuels.

L’exposition « Élémentaire » à la galerie niçoise Eva Vautier invite cinq artistes contemporain à sa soumettre à « La règle du jeu » consistant à choisir un geste ou un protocole simples et l’appliquer jusqu’à son extrémité, de telle façon qu’il en devient absurde, détaché de sa logique initiale. Peintures, installations, performances et sculptures se prêtent au jeu…

L’analyse de la matière chez Agnès Vitani-Grange

L’installation d’Agnès Vitani-Grange est issue d’un processus de collecte et de récupération de stylos feutres usagés : ces stylos sont systématiquement démontés puis intégrés de diverses manière dans de nouveaux ensembles et de nouveaux usages. Une pratique qui s’inscrit dans l’analyse de la matière qui est au centre de la démarche d’Agnès Vitani-Grange. Son installation est une évocation d’un paysage qui joue avec l’imagerie traditionnelle de la peinture de paysage. Des déchets de papier figurent une zone froide semblable à des sommets de montagne ; des feutres colorés plus ou moins recomposés et recouverts forment une zone tempérée en friche ; des pièces verticales et un magma de matière refroidie, objets décomposés et recomposés, évoquent des températures extrêmes.

Le questionnement sur la peinture de Jacqueline Gainon

Les tableaux de Jacqueline Gainon revêtent, malgré leur nature figurative, un caractère iconoclaste. Si elle n’a pas choisi l’abstraction, la peintre ne considère en effet les sujets de ses Å“uvres que comme des prétextes au service du seul véritable enjeu qu’est la peinture elle-même. Jacqueline Gainon ne cherche pas à produire des images, à en ajouter de nouvelles au flux incessant que génère le monde contemporain, mais seulement à fabriquer de la peinture, à explorer les questionnements qu’elle recouvre, s’agissant de son geste, du temps de sa mise en Å“uvre…

L’exploration de la mémoire par Charlie Chine

L’installation de Charlie Chine s’inscrit dans un questionnement autour du récit autobiographique et des diverses formes d’écriture de la fiction. Après avoir découvert, dans un vieux secrétaire en bois, des documents ayant appartenu à une aïeule disparue et oubliée, l’artiste a décidé de reprendre ces plans, schémas, plans, idées et correspondances résumés sur quelques feuilles de papier et de poursuivre les projets de cette ancêtre. L’œuvre de Charlie Chine interroge la mémoire collective et individuelle ainsi que les notions de travail et la volonté de faire œuvre.

Des installations d’Agnès Vitani-Grange et de Charlie Chine aux peintures figuratives de Jacqueline Gainon, en passant par les objets conceptuels de Tom Barbagli et d’Anne-Laure Wuillai, l’exposition pose l’élémentaire comme un défi.

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