DANSE | SPECTACLE

Echo

11 Jan - 12 Jan 2018

Création pour cinq danseurs, le spectacle de danse contemporaine Echo, de Claire Jenny et Étienne Aussel mêle chorégraphie et vidéo. Un dispositif scénique qui rend sensible la rencontre des corps et de leurs représentations, pour mieux s’interroger sur les utilisations individuelles des nouvelles technologies.

Pièce pour cinq danseurs, Echo, de la chorégraphe Claire Jenny et du vidéaste Étienne Aussel, conjugue danse contemporaine et vidéo. Le spectacle met en œuvre un dispositif scénique conduisant à s’interroger sur les limites de la représentation de soi. Réalité et virtualité, scène et écran, ne cessent de se répondre jusqu’à ce que s’efface toute distinction entre ces deux mondes.

Echo de Claire Jenny et Étienne Aussel : la danse, entre corps et image

La pièce chorégraphiée par Claire Jenny, Echo, est avant tout l’histoire d’une collaboration avec le vidéaste Étienne Aussel. Collaboration qui conduit à souligner immédiatement les rapports entre danse et image, entre corps et image. Sur scène, ces derniers apparaissent clairement sous la forme de deux parties distinctes, l’une réservée à la vidéo, l’autre à la danse. Ainsi, deux conceptions du monde, deux perspectives se font face. Distinctes au premier abord, ces deux parties, ces deux conceptions, n’en communiquent pas moins.

Un spectacle en forme de dialogue, entre scène et écran vidéo

D’une part, l’espace vide et blanc sur lequel sont projetées les images des danseurs est constitué de boîtes de tailles différentes. Un dispositif qui oblige les danseurs à se courber, pour pouvoir s’adapter à l’étroitesse du lieu. Mais les interprètes peuvent également prendre appui sur les murs de ces boîtes pour trouver de nouveaux points d’équilibre. Ici, l’expérience de l’inversion de la perception de l’espace et du mouvement est essentielle puisque l’évolution des danseurs dans ces boîtes est filmée à l’envers.

De l’autre côté de la scène, s’ouvre l’espace contraire, celui de la réalité. Les cinq danseurs, qui voient devant eux leurs doubles filmés, accompagnent les déplacements et mouvements de ces derniers. Si virtualité et réalité se répondent dans un premier temps, l’une n’étant que le miroir de l’autre, elles tendent toutefois à se confondre. Les interprètes vont et viennent entre monde réel et virtuel, entre la scène et l’écran, donnant à voir l’expérience du trouble de la perception et de la confusion de l’identité. Qui n’est que soi-même ? Qui n’est que sa propre image ?

Itinéraire du spectacle :
– Théâtre Berthelot (Montreuil), en partenariat avec l’Atelier de Paris / CDCN, 11 et 12 janvier 2018.
– L’Atelier à spectacle (Vernouillet), 01 décembre 2016.

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