ART | CRITIQUE

Dreamlands

PMuriel Denet
@11 Juin 2010

A l’heure où s’ouvre l’Exposition universelle de Shanghai, que l’on imagine dans sa démesure tout entière tournée vers l’horizon indépassable du marché global, le Centre Pompidou invite à une traversée des utopies urbaines postmodernes, promesses de cités parfaites, saturées de fictions qui se substitueraient à la trivialité du quotidien, où vivre se fait rêve.

L’exposition universelle du XIXe siècle en est le parangon originel. Vitrine de l’industrie florissante et innovante, elle alliait des objectifs commerciaux, mais aussi pédagogiques et ludiques. Ce que retiendra l’industrie du divertissement sous la forme des parcs d’attractions, façon Dreamland à Coney Island.

L’exposition éponyme de Beaubourg s’ouvre donc avec des images, films et photographies, de l’Exposition de Paris de 1900, qui a littéralement transformé un vaste quadrilatère urbain en ville imaginaire, où triomphe le pittoresque, condensé dans l’espace et le temps, osant tous les collages – la Seine en Grand Canal d’une Venise planétaire, au bord duquel voisinent église byzantine, maison Tudor, hôtel de ville flamand -, et une projection de cartes postales colorisées envoyées depuis Dreamland. Éphémère mais mythique parc d’attractions de Coney Island du tout début du XXe siècle (il sera détruit par les flammes six ans après sa construction), Dreamland associait une volonté pédagogique d’édification morale (ce qui d’ailleurs ne séduisit guère) et une offre de spectacles sans cesse renouvelée (l’éruption du Vésuve et l’engloutissement de Pompéi, ou la fameuse Midget City).

L’imaginaire américain, privé d’Histoire et de mythes propres, va se nourrir de ces artifices, qu’alimentera bientôt, en grand, Hollywood.
A partir de là se déroule au fil d’un parcours sinueux, un savoureux mélange de projets plus ou moins avortés (Fun Palace, de Price et Littlewood, à la fin des années 50 en Grande-Bretagne), de cités bien réelles (Las Vegas, Celebration, inspirée par Walt Disney, en Floride), de modèles postmodernistes (Strada Novissima, à la biennale de Venise de 1980), de critiques, d’émerveillements et de prémonitions funestes (Nocity, 2005, par Berdaguer et Péjus).

Du coup, les œuvres et les documents exposés sont d’une extrême hétérogénéité. La maquette du Centre Pompidou, de Renzo Piano et Richard Rogers, qui a donné lieu à l’édification que l’on sait, jouxte la Ville fantôme rutilante et colorée, bardée de sigles mais vide de substance, de Bodys Isek Kingelez. Un peu plus loin, la cité chancelante de Liu Wei, exclusivement composée de monuments emblématiques diaphanes (Colisée de Rome, Pentagone de Washington, Grande Arche de la Défense, etc.) appelle à être adorée jusqu’à la morsure, puisque le matériau dont est fait cette maquette onirique est de l’os artificiel pour chien (Liu Wei, Love it ! Bite it !).

Les films projetés peuvent être purs objets de communication, pour chanter les louanges de Walt Disney en urbaniste visionnaire (Celebration, Floride). Ou bien ambiguës, voire cyniques, quand Pierre Huyghe invente les festivités nécessaires à la cohésion d’une communauté nouvelle et socialement homogène (Streamside Day). Ou encore critiques, mais fascinés, ainsi les leçons tirées de Las Vegas par Venturi et Scott Brown, qui analysent, pince sans rire, la prolifération des signes, leurs métamorphoses en « canards » (le bâtiment qui lui-même devient signe), à la fin des années 60, avant la défaite du néon au profit des cristaux liquides (Documentation pour Learning from LA, 1968-1972).

La photographie omniprésente pour documenter les projets (on retiendra notamment les photographies qu’Éric Schaal fit du pavillon Rêve de Vénus concocté par Dali, pour la Foire internationale de New York en 1939), ou tout droit sortie de plaquettes publicitaires (The Venetian Las Vegas, 1999, ou The Venetian Macao), est aussi au service de regards critiques ou désabusés.

Ainsi ce florilège de télescopages de mauvais goût au royaume du kitsch par Martin Parr (USA, Las Vegas, 2000), ces inventaires d’indices qui mitent le territoire américain d’ailleurs perdus (Jordi Bernado, Welcome Utopia, Edouard Levé, Amérique). Ce qui n’est pas sans rappeler, à une échelle bien plus modeste, l’époque où des châteaux européens entiers étaient transportés pierre à pierre et reconstruits aux Etats-Unis.

Et encore ces parodies de voyages au pas de charge façon tour operator : Tseng Kwong Chi, en officiel à col Mao, s’autoportraiture en points de vue héroïques devant les symboles les plus emblématiques du tourisme de masse. Manit Sriwanichpoom préfère lui un costume de satin rose, pour intégrer les cartes portales parisiennes aux bras de belles adoratrices.
A l’inverse, Jenny 8 del Corte collectionne les indices d’une dissémination planétaire de l’effigie de la Tour Eiffel : enseigne de dentiste à Mexico, en chocolat au Bahamas, imprimée sur un tee shirt à Monbasa, ou tatouée sur les bras d’un costaud à Berlin (Partout Paris).
Renversement d’échelle aussi, Olivio Barbieri réduit Las Vegas à un ensemble de jouets en plastique coloré, tandis que Joachim Mogarra élève les monuments d’un musée touristique imaginaire à partir de quelques pauvres matériaux du quotidien (Image du monde).
Stéphane Couturier saisit la minceur de l’image de cette ville décor, réduite à ces façades muséifiées (Urban Archeology). Diane Arbus, Maurizio Cattelan, ou Ed Ruscha se sont attelés à en exhiber l’envers. Tout comme Lian Zhanke, dans son film The World, qui raconte une banale et universelle histoire d’amour dans les coulisses d’un parc d’attractions pékinois qui réduit le monde à un collage d’emblèmes architecturaux miniaturisés.

Car derrière le pittoresque factice qui aseptise nos villes, désormais dévolues à une déambulation consumériste, qui transforme le citadin en touriste perpétuel, sourdent la vie, ses imprévus, ses mouvements incontrôlables. Ce que les éclats multicolores, qui font de cette exposition un kaléidoscope fascinant, ne sauraient faire oublier.

— Théophile Féau, Photographies Tour Eiffel, 1889, diaporama.
— Photographies Exposition universelle, exposition coloniale, 1900, diaporama.
— Exposition ethnographique de l’Afrique occidentale, 1895-1931.
— Anonyme, André Breton dans une fête foraine, 1923. 14 x 9 cm.
— Anonyme, Paul Éluard, Nusch Éluard et trois hommes inconnus à la Foire de Neuilly. 1934-1939. 9 x 14 cm.
— Anonyme, Nush Éluard, Paul Éluard, Ady Fidelin, Man Ray dans une fête foraine. 1937. 14 x 9 cm
— Anonyme, A. Breton, P. Éluard, R. Desnos, J. Delteil, M. Morise, S. Breton, G. Éluard, 1923
— Anonyme, Brancusi à la foire, 1926-1928. 8,8 x 11,6 et 8,9 x 13,9 cm

— Arbuckle Roscoe, Fatty à Coney Island, 1917 . Film, 20’

— Diane Arbus,
A House on a Hill, Hollywood, 1963. Photographie. 50,5 x 40,5 cm
A Castle in Disneyland, Californie, 1962. Photographie. 50,6 x 40,4 cm
Rocks on wheels, Disneyland, Californie, 1962. Photographie. 40,6 x 50 cm

— Archigram,
Living pod after Piranesi, 1966. Collage, tirage sépia sur papier. 100 x 70,5 cm
Instant City urban action tune, 1969-1970. Collage, 58 x 76 cm
Control and choice, 1967. Maquette. 39,5 x 70 x 70 cm
Plan of Total Assembly Instant City, 1969. Dessin, encre sur papier contrecollé sur carton, film plastique protecteur, 55 x 159 cm

— Kader Attia, Untitled (Skyline), 2007. Installation (19 réfrigérateurs, peinture, tessels de miroirs)

— Lloyd Bacon, 42th Street, 1933. Film N&B, sonore. 97’’

— Olivio Barbieri, Site specific_Las Vegas, 2005. Film

— Max Becher & Andrea Robbins, Bavaria, 1995-1996. 7 photographies. 77,4 cm x 89,4 cm

— Berdaguer & Pejus, Nocity, 2005, Vidéo (projet réalisé avec l’aide de dicream). 6’’

— Jordi Bernado, Série de photographies : Texas, 2002. 12 photos

— Hermine Bourgadier, Streetmosphere, 2008. Epreuve numérique sur papier argentique, procédé RA4. 56 x 76 cm

— The Bruce High Quality Foundation, Rite of Spring, 2007. DVD, NTSC. 15’’49’ / loop

— Maurizio Cattelan, Hollywood, 2001. Photographie. 180 x 400 x 15 cm

— Philippe Chancel, Dubaï, 2007-2008. 5 photographies numériques, tirages lambda contrecollés sur aluminium et encadrés. 100 x 150 cm

— Constant, Présentation symbolique de New Babylon, 1969. Collage. 122 x 133 cm

— Stéphane Couturier
Urban Archelogy : Rue Auber, 1995–2008. Photographie. 104 x 130 cm
Urban Archelogy : Paris Boissy d’Anglas, 1995-2008. Photographie. 125 x 160 cm
Urban Archelogy : Paris Rue de la Victoire, 1997. Photographie. 131 x 104 cm
Urban Archelogy : Paris Rue Christiani, 1995-2008. Photographie. 107 x 95 cm

— Salvador Dalí,
Le Rêve de Vénus, 1939. 30 photographies. 20,4 x 25 cm
Dream, 1939. Gouache. 27 x 34,9 cm
Variations sur le symbole de NYWF, 1939. Gouache. 26,9 x 25 cm
Déclaration d’indépendance de l’imagination, 1939. Manifeste
Life Magazine, 3 juillet 1939. Revue. 35,5 x 26,5 cm

— d’après Pablo Picasso, Costume de l’American Manager, Parade, 2003. Costume théâtral fabriqué en plastazote. 170 x 108 x 55

— Constantino Dardi, Dessin préparatoire pour la façade de la Strada Novissima, 1980. Encre de chine crayon et feutre sur papier végétal,
cadre en bois. 60 x 40 cm

— Jenny 8 del Corte Hirshfeld, Paris Partout, 2010. Diaporama

— Fortunato Depero,
Grattacieli e tunnel, 1930. Tempera sur carton. 68 x 100 cm
The New Babel, 1930. Tempera sur carton. 71,3 x 94

— Allan DeSouza, The Goncourt Brothers stand betwen Caesar and the Thief of Bagdad, 2003. Photographie. 40 x 125,1 cm

— Miguel Egaña,
Balaiffel, 2010. Balai, Tours Eiffel miniatures, bois, paille, métal. 1,60 mx 60 x 60 cm
Falconcity of Wonder, 2006. DVD couleur sonore. 7’’

— Malachi Farrell, Nothing stops a New Yorker, 2005-2010. Installation, 20m2

— Cao Fei, RMB city, 2008

— Rémy Ferrand & Emilie Cam, Shangwhy « One City – Nine Towns », 2010. Diaporama

— Julia Fullerton-Batten, série Teenage story, 2007. 4 photos. 102 x 137 cm

— Le GentilGarçon, La Fin de l’architecture, dessin au supergribouillepen, 1999-2010. Dessin au marqueur in situ

— Luigi Ghirri, Dal in Scala, 1977. 4 photographies

— Harper Goff, Epcot. World Showcase – Overall, 1977. Acrylic on paper mounted to illustration board. 121,9 x 160 cm

— Laurent Grasso, Paracinéma, 2005. Film, 21’’ en boucle

— Michael Graves, Dessin préparatoire pour la façade de la Strada Novissima, 1980. Crayon de couleur sur papier. 14 x 18 cm

— Allan Greenberg, Dessin préparatoire pour la façade de la Strada Novissima, 1980. Watercolor on strathmore board. 76,2 x 101,6 cm

— Andreas Gursky, Dubaï World III, 2008. C-print. 237 x 342,5 x 6,2 cm

— Philip Guston,
City, 1969, Huile sur toile. 182 x 171,5 cm
Sans titre (Building), 1968. Acrylique sur panneau. 76,2 x 81,3 cm
West Side, 1969. Acrylique sur panneau. 76,2 x 81,3 cm

— Haubitz + Hoche,
Tropical Island, Hangar, 2004. Light jet. 70 x 84 cm
Tropical island, Bali Lagune, 2004. Light jet. 70 x 84 cm
Tropical island, Palmeninsel, 2004. Light jet. 70 x 84 cm

— Hans Hollein,
Copenhague enterré, 1969. Photomontage. 20.2 x 25 cm
Strada Novissima, 1980. Dessin

— Clem Hall et Bob Scifo, Epcot. Overall, Bird’s eye view, 1981. Acrylic on illustration board. 83,8 x 147,3 cm

— Pierre Huyghe, Streamside Days is an Annual Celebration, 2003. Film

— Fred Joerger, Disneyland Main Street, U.S.A – Overall, 1954. Gouache, dye on photographic print. 48,3 x 76,2 cm

— Florian Joye,
Série Desert Gate : Kriptonik, 2006. Photographie. 80 x 62 cm
Série Desert Gate : Shaping the future. Today, 2007. Photographie. 80 x 62 cm
Série, Desert Gate : Bawadi, 2006. Photographie. 80 x 62 cm
Série Desert Gate : Waiting for Colomb, 2006. Photographie. 80 x 62 cm
Série Desert Gate : Global village, 2009. Photographie. 80 x 62 cm
Série Desert Gate : The next generation destination, 2006. Photographie. 81 x 62 cm

— Mike Kelley, Kandor con 2000, 1999. Installation. Dim. variables

— Bodys Isek Kingelez, Ville Fantôme, 1996. Maquette. 120 x 570 x 240 cm
CAACART РGen̬ve

— Rem Koolhas,
Documentation pour Dreamland, 1976-77. Dessins/photos
Dreamland Project, Coney Island, New York, 1977. Aquarelle, peinture polymère. 106 x 55,9 cm
Delirious New York, 1978. Livre

— Tseng Kwong Chi, Série « Touriste « , 1979-1989. 10 Epreuves gélatino-argentique. 91,4 x 91,4 cm

— Nelson Leirner, Mapa 1-2-3, 2009. 113 x 153,5 cm

— Edouard Levé, Série « Amérique : Florence /Rio/Bagdad », 2006. 31 photographies couleur. 40 x 40 cm

— Joachim Mogarra,
Série « Les Lieux de la Foi », 1986. Photographie contrecollée et encadrée. 100 x 140 cm,
Série « Images du monde », 1985. 5 photographies contrecollées et encadrés. 60 x 50 cm chaque

— Laszló Moholy-Nagy, Photomontage réalisé pour la pièce Der Kaufmann von Berlin de Walter Mehring, 1929. Photocollage

— Fernando Montes, Strada Nuovissima, présentation à la Chapelle de la Salepêtrière, 1981. Maquette. 8 x 30 x 22 cm

— Martin Parr,
Las Vegas, 2000. 7 photographies. 101 x 127 cm
Miyazaki Ocean Dome, 1996. 2 photographies. 100 x 120 cm
Série des « Autoportrait ». 10 photographies. 25 x 35 cm

— Gaetano Pesce, Tramonto New York, 1980. Sculpture-Volume. 100 x 116 x 260 cm

— Peter Cook – Archigram, Airship « Zepplin » Model, 1969-1970. Plastique, tissu synthétique, métal, peinture. 60 x 60 x 190 cm

— Peter Weir, The Truman Show, 1998. Film Couleur, sonore. 102’’

— Kazimierz Podsadecki, La ville moderne: creuset de la vie, 1929

— Thomas Power, Celebration, Florida, USA, 2001. 4 photographies. 76 x 60 cm

— Cedric Price,
Fun Palace for Joan Littlewood, 1959-1961. Felt-tipped pen, graphite, crayon and ink stamp on diazotype. 38,1 x 69,9 cm
Fun Palace for Joan Littlewood, 1959-1961. Gouache, ink, crayon, and graphite on gelatin silver print. 34,5 x 67,3 cm
Fun Palace for Joan Littlewood, 1959-1961. Felt-tipped pen, graphite, crayon and ink stamp on tracing paper. 16,5 x 40,3 cm
Fun Palace for Joan Littlewood, 1959-1961. Graphite on diazotype. 44,5 x 83,8 cm
Fun Palace for Joan Littlewood, 1959-1961. Cut-and-pasted painted on gelatin silver print with gouache. 22,2 x 26,7 cm

— Franco Purini, Laura Thermes. Dessin préparatoire pour la façade de la Strada Novissima, I mostra internazioale di Architecture, Biennale di Venezia, 1980. Encre de Chine, marqueurs acrylique, crayons sur carton schoeller. 70 x 50 cm

— Reem Al Ghaith,
Held Back: Frame four, 2006. Digital photographic print on canvas. 200 x 300
Held Back: Frame five, 2006. Digital photographic print on canvas. 200 x 300

— Reiner Riedler,
Window of the World # 01, Shenzhen, China, 2008. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)
Horizon #01, Tropical Islands, Germany, 2007. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)
The Talk, Ski Dubai, Dubai, 2006. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)
St.Peters Square, Tobu World, Japan, 2009. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)
Mexico, Florida, 2005. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)
Wedding Couple, Window of the World, Shenzhen, China, 2008. Photographie. 100 x 120 cm (encad.)

— Aldo Rossi,
Variazoni Veneziane, 1989. Duplicata réhaussé aux pastels sur deux feuilles de papier raboutées. 58 x 67,5 cm
Il teatro del mundo, 1979. Stylo noir et pastels sur papier. 49,5 x 53 cm
Il teatro del mundo, 1979. Maquette d’étude. 108 x 73 x 50 cm
Composizione, Teatro del mondo, Venezia, 1982. Mine de plomb, crayons de couleur, pastels sur panneau de bois. 60,5 x 33 cm
Akropolis in Miami, 1986. Mine de plomb, crayons de couleur, pastels, feutres de couleurs sur calque. 90 x 107 cm

— Edward Ruscha, The Back of Hollywood, 1976-1977. Acrylique-vinyl on canvas mounted on five wooden strainers connected by steel piano hinges. 188 x 444,5 cm

— Herb Ryman,
Disneyland Resort. Disneyland Park. Main Street, U.S.A – Overall
Disneyland.Main Street U.S.A. Opera House, 1954. Gouache, dye on photographic print. 48,3 x 76,2 cm

— Alberto Savinio,
Monument, 1929. 133 x 101 cm
L’île des charmes, 1928-1929. Peinture. 114 x 162 cm

— Massimo Scolari, Porta per citta di marre-Biennale de l’architecture, 1ère exposition internationale d’architecture, 1980. Encre de Chine et aquarelle sur papier collé sur carton. 102 x 73 cm

— Ettore Sottsass, Il pianeta como festival, 1973. Dessins. 69 x 52 cm

— Manit Sriwanishpoom, Pink Man in Paradise, 2002-2003. Photographies. 100 x 120 cm

— Joseph Stella,
View of Coney Island, 1914. Huile sur toile
Luna Park, 1913. Huile. 44,5 x 59,4 cm

— Robert A.M. Stern, Dessin préparatoire pour la façade de la Strada
Novissima, 1980. Pencil and colored pencil on paper. 24 x 22 cm

— Thomas Struth, Las Vegas 1, 1999. Print. 170,7 x 214,5 cm

— Studio Grau,
Manifesto per la mostra  » via novissima » ,
1 biennal di architettura « la presenza del passato » – corderie dell’arsenale di venezia, 1980. Affiche officielle. 98 x 68 cm
Dessin préparatoire pour la façade de la Strada Novissima, 1980. Monotype couleur sur carton noir. 70 x 50 cm

— Superstudio,
Centres historiques revisités, 1972. Lithographie couleur. 70,5 x 100 cm
Ottava città: città cono a gradoni, 1971. Collage et tirage sur papier. 49,5 x 70 cm

— Alexander Timtschenko,
Paris, 1999. Photographie. 101,5 x 62,5 cm
Arc, 1999. Photographie. 40 x 82,5 cm

— Robert Venturi, Documentation pour Learning from LA, 1968-1972. Documents et photographies. 15 x 20 cm

— Madelon Vriesendorp,
Animation background from Flagrant Délit, v, 1979. Gouache sur papier. 23,2 x 30,2 cm
Animation background from Flagrant Délit, v, 1979. Encre et gouache sur papier. 39,4 x 35,6 cm
Commercial entreprise, 1973. Gouache on card. 23 x 14,5 cm
Greed Aka New York Doom, 1973. Watercolour and gouache. 19 x 21 cm
Ecstasy of Mrs Caligari, 1974. Watercolour and gouache. 34,5 x 24 cm
Manhattan Angelus, 1975. Oil on canvas. 15 x 10 cm
Flagrant Delit, 1975. Dessin aquarelle et gouache sur papier. 33,5 x 29 cm
Delirious NY, La ville du Globe Captif, 1972. Dessin aquarelle et gouache sur papier. 44 x 31 cm

— Léon Van de Voorde, Exposition Universelle de 1900, 1902. Gouache sur toile. Toile panoramique de cyclorama provenant du Théâtre Mécanique Forain Morieux. 2,31 x 60 m

— Seung Woo Back, Série « Real World I : #02 #03 #07 », 2007. 3 photographies. 130 x 170 cm

— Liu Wei, Love it , Bite it!, 2009. Installation. 20m2

— Thomas Weinberger,
Marina Dubaï, 2006, photographie, 125 x 160 cm
History Rising, 2006, photographie, 125 x 162 cm

— Yin Xiuzhen, Portable Cities : New York, 2003. Valise et tissus, 90 x 140 x 30 cm

— Jia Zangkhe, The World, 2005, film

Publications
Dreamlands, Des parcs d’attractions aux cités du futurs, catalogue de l’exposition, Ed. Centre Pompidou, Paris, 2010.

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