ART | EXPO

Dioramas

15 Nov - 07 Jan 2017
Vernissage le 14 Nov 2016

L’exposition « Dioramas » présente à la Fondation d’entreprise Ricard, à Paris, de nouvelles œuvres de Laurent Montaron. Objets, sculptures, installations, photographies, films et dispositifs sonores explorent la représentation du temps et de l’espace.

L’exposition « Dioramas » à la Fondation d’entreprise Ricard dévoile de nouvelles réalisations de Laurent Montaron qui explorent la représentation du temps et de l’espace.

Une exposition sous forme de dioramas

L’exposition a été pensée par Laurent Montaron comme un ensemble de dioramas, ces reconstitutions de scènes à l’échelle réduite ou peintures illusionnistes qui, par des jeux de lumière, imitent les perspectives et le mouvement du monde réel. Ce dispositif particulier influence la perception que l’on a de l’espace de la Fondation d’entreprise Ricard et met en perspective la notion même d’exposition. Au fil du parcours s’élabore un questionnement sur le déséquilibre entre le regard et l’expérience dans l’élaboration de notre perception. Face au rôle dominant du regard, quel est celui laissé à l’expérience ?

L’œuvre de Laurent Montaron est inscrite dans l’histoire des technologies

Les Å“uvres témoignent du travail protéiforme de Laurent Montaron : photographies, films, objets, sculptures, installations et dispositifs sonores sont autant de médiums permettant à la fois de capter le réel et d’en transmettre une vision filtrée, déformée ou tronquée. La démarche de Laurent Montaron consiste à suivre l’histoire des technologies et les innovations techniques, en particulier en matière de reproduction et de diffusion de l’image et du son, pour analyser et montrer comment celles-ci ont entraîné une modification de notre représentation du temps et de l’espace.

Analyser le rapport entre le réel et la représentation

L’utilisation des instruments d’enregistrement et de diffusion (films, photographies, dispositifs acoustiques…) est chez Laurent Montaron  un moyen pour mettre en perspectif des mécanismes cognitifs et perceptifs. C’est le rapport complexe entre le réel et la représentation que l’on en a qui est au cÅ“ur de sa démarche. Les outils sont souvent détournés. Les films sont ainsi dépourvus de finalité narrative et sont conçus pour empêcher les schémas classiques de lecture. Ils laissent une plus large place à l’interprétation, quand ils ne révèlent pas le caractère illusionniste de l’image animée.

 

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