ART | EXPO

Claude Viallat, Stephane Bordarier, Jean Laube

01 Déc - 27 Jan 2018
Vernissage le 01 Déc 2017

L’exposition consacrée à l’œuvre de Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube à la galerie marseillaise Béa-Ba, met en place un dialogue entre leurs pratiques que rassemble une même recherche sur le renouvellement de la peinture.

L’exposition « Claude Viallat, Stéphane Bordarier, Jean Laube » à la galerie Béa-Ba, à Marseille, propose un dialogue entre trois artistes de générations différentes dont les pratiques, bien qu’hétérogènes, partagent une volonté de renouveler la peinture.

Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube, le renouvellement de la peinture

L’exposition réunit les œuvres peintes de Claude Viallat, Stéphane Bordarier et Jean Laube, trois artistes aux pratiques et de générations différentes. Par le dialogue qu’elle met en place, elle révèle cependant des points communs, dont le premier est géographique : ils se sont rencontrés dans la même ville, Nîmes.

La peinture de Claude Viallat, qui fut un des principaux acteurs du mouvement avant-gardiste Supports / Surfaces dans les années 1970, est née d’une réflexion sur la nature même de ce médium et sur les moyens de sa fabrication. La forme neutre, entre un osselet et un haricot, que Claude Viallat décline depuis des décennies permet d’explorer une infinie variété de supports, matériaux, traitements, formats…

Le bricolage pictural de Jean Laube répond aux peintures encollées de Stéphane Bordarier

C’est aussi la remise en question de l’activité picturale elle-même qui est au cÅ“ur de la démarche de Stéphane Bordarier qui établit dans les années 1990 une technique personnelle consistant à étaler sur la surface de la toile de la colle puis une couleur unique. Cette pratique, qui s’inscrit dans le temps, et dépend de la prise et de la réaction du mélange de colle et de peinture, dévie des procédés picturaux traditionnels en fabriquant la couleur à même la toile.

Chez Jean Laube, la peinture est un lieu de fabrication où se nouent des relations entre des champs et des médiums variés : la surface s’ouvre au volume, à l’objet, à l’installation. Ses réalisations comme Lus N°8, un assemblage de morceaux de panneau découpés et peints à l’acrylique accroché au mur par une ficelle, se nourrissent de matériaux rudimentaires tels que des cartons, des plaques de bois ou des chutes de papiers. Elles naissent de gestes apparemment simples et répétés, un bricolage mis au service d’une expérience optique et tactile.

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