ART | EXPO

Claude Como

10 Sep - 23 Oct 2011
Vernissage le 10 Sep 2011

Les portraits de Claude Como, d’une diaphanité intemporelle, sont en flottaison dans la densité des monochromes. Chacun de ses tableaux joue les deux extrêmes du spectre de l’expression picturale comme des éléments autonomes (les tableaux des maîtres anciens et le monochrome).

Claude Como

Qu’est-ce que la beauté? Une chose pour l’oeil? Une sensation de sérénité de l’âme? L’idée sous sa forme sensible? Un heureux accident de lignes et de couleurs pour le plaisir?

Les figures de carnation pure, comme animées d’une lumière intérieure, sont une représentation de la beauté sublimée. Les monochromes —  La Couleur Seule en tant qu’affirmation irréductible — sont la démonstration d’un absolu de beauté, extérieur à sa représentation tangible.

Le regard du spectateur, centré sur le motif, convoque la réminiscence des maîtres anciens. La puissance du monochrome dématérialise l’objet, dans l’infini des relations d’attraction et de rejet des formes, sur l’espace du tableau. Où est la beauté, idéal d’équilibre et de perfection, dans notre actualité saturée d’intenses imageries stridentes?

«Méthodologie» est une combinaison de dix tableaux de formats et de motifs différents. C’est un jeu de l’oie. Il vise au morcellement de la perception. Les dragons, les arabesques végétales, les natures mortes, les monstres, les portraits de femmes, l’enfant Bouddha…, toutes les figures, traitées dans des accords chromatiques vibrants, introduisent la beauté morcelée de notre violence visuelle contemporaine.

Claude Como revendique son métier de peintre. Sa quête de beauté est insatiable: le sens, l’expression, l’espace, le motif… Ses toiles sont des lieux de questionnement.

critique

Claude Como

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