ART | EXPO

Choco Loco

05 Avr - 21 Avr 2014
Vernissage le 05 Avr 2014

Le projet de François Curlet Choco Loco consiste en l’apposition de cinq plaques publicitaires pour le Chocolat Lanvin dans Piacé. En jouant sur la stratégie médiatique de la répétition et, avec la mode du retour à l’ancien, à l’authentique, l’artiste donne un caractère pittoresque totalement factice aux différentes rues du village.

Francois Curlet
Choco Loco

François Curlet opère une fusion singulière entre art conceptuel, persistances dadaïstes, imagerie pop et rêverie de type situationniste. Au travers d’une multitude d’outils et de matériaux, l’artiste puise à la fois dans le réel et l’imaginaire, empruntant aux domaines du conte, de la télévision, des échanges économiques et de la communication, etc.
Ces éléments sont soumis à des transformations qui détournent leur fonctionnalité première. Pour ces glissements, l’artiste utilise divers processus qui produisent des commutations de sens: la discontinuité, l’hypertrophie et la répétition des motifs, les jeux linguistiques ou encore l’effet de présence incongrue.

Pour son projet Choco Loco, il a choisi d’installer des panneaux publicitaires à l’esthétique désuète pour le chocolat Lanvin dans le village de Piacé. Cette Å“uvre pérenne, rejoindra les seize autres Å“uvres contemporaines, composant le parcours artistique visible à Piacé tout au long de l’année.

«Les publicités désamorcées des villages prennent place dans les souvenirs par leur persistances sur les murs, carbone 14 d’une douce époque invérifiable, ce sont les repères vitrifiés d’un passé entretenu. Néanmoins ce sont les produits de stratégies médiatiques antiques, elles redeviennent monnayables chez les antiquaires pour parfumer les résidences secondaires.

La répétition, procédé de la mécanique de base de la communication est ici jouée sur le souvenir du fameux slogan de Dali: «Je suis fou du chocolat Lanvin». L’amorce du premier panneau, visible de la départementale qui traverse Piacé, avec le slogan en question trouve son écho de façon abusive et intégrée dans le langage vieille France des publicités désuètes en floraison: quatre autres panneaux Chocolat Lanvin viennent scander la traversée de la rue de l’église de façon soutenue. Ce rhume des foins publicitaire devrait rafraichir les flâneurs en quête de pittoresque.» François Curlet

En parallèle de ce projet pérenne, l’œuvre de François Curlet, Djellaba Nike, sera également présentée à Piacé-le-Radieux, Bézard — Le Corbusier.

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