ART | EXPO

César La rétrospective

13 Déc - 26 Mar 2018
Vernissage le 13 Déc 2017

La rétrospective que le Centre Pompidou consacre à César offre un panorama complet de l’œuvre de ce sculpteur majeur du XXe siècle. Ses cycles les plus célèbres comme les Compressions et les empreintes humaines mais aussi des pièces méconnues forment un ensemble inédit d’une centaine d’œuvres.

L’exposition « César La rétrospective » au Centre Pompidou retrace le long parcours créatif de cette figure majeure de l’art du XXe siècle à travers une centaine de ses œuvres, parmi lesquelles figurent ses principales et plus célèbres réalisations comme des cycles moins connus.

« César La rétrospective », retour sur le parcours d’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle

A l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de César, le Centre Pompidou consacre une rétrospective au dernier des grands du nouveau réalisme dont l’œuvre n’avait pas encore fait l’objet d’une telle exposition. Présentées dans la plus vaste galerie du Centre Pompidou, environ cent trente pièces venant du monde entier forment un ensemble inédit à ce jour, témoignage complet de la richesse de l’œuvre de l’un des plus grands sculpteurs de son temps.

Le parcours s’organise thématiquement autour des grands cycles conçus par César, répartis en parties : les fers soudés, les compressions de 1959 à 1970, les empreintes humaines, les expansions, les enveloppages, les plâtres, bronzes et fontes de fer et enfin les compressions de 1976 à 1998. L’exposition, déployée au niveau 6 du Centre Pompidou, bénéficie d’un espace largement ouvert sur Paris qui permet de souligner le rapport profond que l’œuvre de César entretient avec la ville.

César, des célèbres Compressions aux cycles plus méconnus

La rétrospective offre la part belle à certains cycles méconnus de César. Ainsi, sa première partie, intitulée « Fers soudés », permet de découvrir ses premiers Fers, fruit de son intérêt pour les assemblages de Julio González, Alberto Giacometti et Pablo Picasso qu’il a découverts en 1946, et de la pauvreté de ses res­sources. L’emploi de matériaux de récupération, de la ferraille qu’il plie, cisaille et soude, donne bientôt naissance à une esthétique singulière. On découvre également, dans la cinquième partie de l’exposition, le cycle expérimental et peu connu des Enveloppages réalisé par César dans les années 1970 : divers objets anciens, télé­phone, machine à écrire, chaussures, moulin à café, outils ou ventilateur, sont insérés et figés tels des reliquaires dans du plexiglas. Les cycles des Championnes, créé en 1986 à partir de carcasses automobiles de compétition et celui de la Suite milanaise de 1998, constituent également des ensembles inédits à ce jour.

La scénographie de l’exposition favorise une fluidité qui met en évidence les caractéristiques principales de la pratique de César : l’aspect monumental des sculptures, le principe de sérialité et de répétition, ainsi que la dualité entre classicisme et modernité. Cette dernière relève autant d’un dilemme personnel de l’artiste que d’un conflit qui traverse l’ensemble de l’art du XXe siècle, partagé entre volonté de libérer le matériau et recherches classiques.

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