ART | EXPO

C215

15 Jan - 26 Fév 2017
Vernissage le 14 Jan 2017

L’exposition « C215 » à la galerie municipale Jean-Collet, à Vitry-sur-Seine, offre une rétrospective de l’œuvre de Christian Guémy alias C215. Les réalisations au pochoir de ce représentant majeurs du street art en France sont réparties en cinq thèmes : le chat ; la poste et les télécommunications, le jeu vidéo Far Cry, les sciences et la France populaire.

L’exposition « C215 » à la galerie municipale Jean-Collet de Vitry-sur-Seine constitue une rétrospective de l’œuvre de C215, un des principaux représentants français du street art.

Le chat traverse l’œuvre du street artist C215

L’exposition se répartit en cinq parcours qui recouvrent cinq thèmes de prédilection de Christian Guémy alias C215. Le premier de ces thèmes est le chat, que l’artiste s’est choisi comme animal totem dès ses débuts. Comme de nombreux autres artistes de rue, C215 a sélectionné un animal emblématique des zones urbaines et a trouvé dans le chat un symbole de mystère et de discrétion qui correspond parfaitement à la démarche propre au street art.

On découvre ainsi l’œuvre Le Chat bleu, monumentale représentation d’une tête de chat de profil, peinte par C215 sur le mur aveugle d’un immeuble à Paris en 2013. Cette réalisation est un des rares exemples de peintures de très grande dimension signées par C215, celui-ci ayant davantage l’habitude d’effectuer des œuvres à taille humaine.

Des œuvres au pochoir sur les murs et du mobilier urbain

C’est au pochoir que C215 crée la plupart de ses peintures à travers le monde, dans les rues et dans d’autres lieux urbains plus insolites comme des écoles, des prisons, des centres de recherche ou encore des hôpitaux. Surtout, ses œuvres ne se limitent pas aux murs mais investissent volontiers des supports et objets qu’elles recyclent.

Ainsi, la deuxième partie du parcours est consacrée au thème de la poste et des télécommunications : des éléments de mobilier urbains ont été réutilisés par l’artiste et sont devenus des objets iconiques. La fonction originelle des boîtes à lettres, l’ouverture sur l’ailleurs, est soulignée par C215 qui les recouvre de visages caractéristiques d’ethnies et de cultures diverses et de mots en sanskrit. Ailleurs, des pochoirs sur des téléphones à cadran devenus obsolètes sont également des évocation de la relation aux autres, tout en constituant un clin d’œil ironique à l’un des principaux outils actuels de diffusion du street art : les smartphones.

Du jeu vidéo à un tableau de la France populaire

La suite du parcours revient sur la participation de C215 à la création du jeu vidéo Far Cry 4 pour lequel il a réalisé vingt illustrations. On découvre un ensemble de dessins qui devaient qui devaient figurer dans les rues de la ville virtuelle où se déroule l’action de ce jeu d’aventures.

La quatrième partie de l’exposition rassemble plusieurs œuvres ayant pour thème l’histoire des sciences : des objets scientifiques transformés en œuvres d’art et une série de portraits réalisés au pochoir sur les murs extérieurs et intérieurs du Commissariat à l’énergie atomique de Saclay où se côtoient personnalités scientifiques comme Pierre et Marie Curie, Albert Einstein et Henri Becquerel et créatures issues de l’imaginaire que génère les sciences comme le robot R2D2 du film Star Wars ou encore le personnage Doc du film Retour vers le futur. Enfin, la dernière partie intitulée «Douce France» présente une série de portraits dressant un panorama de la France populaire.

La galerie municipale Jean-Collet est membre du réseau tram – art contemporain en Île-de-France.

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