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[blv]4 conversations entre oeuvres

12 Fév - 15 Mai 2011
Vernissage le 11 Fév 2011

Enfin, "[blv]4" fait la lumière sur la vision de Bernard Lamarche-Vadel sur sa collection photographique, sur sa portée, sur son lien avec une histoire de la photographie et plus généralement une histoire des arts.

Communiqué de presse
Hamish Fulton, Lewis Baltz, Umbo, Bettina Rheims, Keiichi Tahara, Heinrich Kühn, Paul-Armand Gette, John Coplans, Thomas Ruff, Étienne Carjat, Étienne Neurdein, Berenice Abbott, Walker Evans, William Klein, Lewis Baltz, Félix Nadar, Florence Chevallier, Sophie Calle, Alfred Stieglitz
[blv]4 conversations entre oeuvres

Depuis son dépôt en 2003 par ses ayants droit, la collection de Bernard Lamarche-Vadel est devenue un objet d’études et d’expériences pédagogiques. Le musée Nicéphore Niépce ne cesse de renouveler le regard sur cette collection par le biais de la recherche et de ses applications muséographiques et technologiques [Corpus, [blv] 1, [blv] 2, [blv] 3 et [blv]4].

Avec [blv]1, nous installions la collection au coeur du musée par un premier hommage au collectionneur, à sa collection.

[blv]2 mettait en évidence cette relation particulière que le collectionneur entretenait avec la mort à travers deux artistes qu’il a portés et qui l’ont accompagné jusqu’à sa fin, Jean Rault et Jean-Philippe Reverdot.

[blv]3 rendait compte de la partie moins connue de ce dépôt, la collection de livres photographiques (1 300 ouvrages photographiques). Corpus (2003-2006), reformulé à Arles pour le festival de photographie 2010, était l’occasion de renouveler cette expérience technologique et muséographique de la restitution numérique de la collection dans sa globalité, sans confiscation et sans contrainte de lieu (1 500 images).

Enfin, [blv]4 fait la lumière sur la vision de Bernard Lamarche-Vadel sur sa collection photographique, sur sa portée, sur son lien avec une histoire de la photographie et plus généralement une histoire des arts (la littérature et l’art). C’est par un petit ensemble que nous faisons à nouveau une incursion dans cette collection, les quelques pièces historiques majeures, pour mener conversations avec l’ensemble conséquent constitué par les pièces contemporaines.

Toute collection constituée par un seul et même individu, sur une certaine durée, laisse apparaître ses déterminations. La surreprésentation d’un artiste par le nombre de ses images ou la présence d’un élément hétérogène ne crée pas de dissonance ou d’écart. Dans la collection de Bernard Lamarche-Vadel, marquée par des photographes contemporains des années 1980-1990, la photographie ancienne ou antérieure à cette période, ne représente rien numériquement au regard des 1 500 numéros.

Le collectionneur n’a pas spécialement motivé ce petit ensemble. Pourtant, un peu à la manière d’un encyclopédiste, il a assemblé systématiquement autour de grandes catégories historiques: le paysage américain; le portrait (le portrait mortuaire); la photographie documentaire, commerciale, de mode; les expérimentations pictorialistes; l’architecture; la photographie d’amateurs, etc.

Autour de ces quelques oeuvres historiques et, pas les moindres, Watkins, Abbott, Evans, Stieglitz, Kühn, Umbo, Carjat, Man Ray, Nadar, Neurdein, gravite ainsi un vaste ensemble contemporain dans lequel nous sommes allés puiser pour opérer une sélection «idéale».

Au-delà des différences de format, de couleur, de cadre, de cadrage, nul écart entre ces morceaux choisis ou s’il y en a un, il est purement chronologique. Car, en les rapprochant les uns des autres, sur chaque cimaise, nous avons mis en évidence les relations des conversations possibles.

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