ART | EXPO

Chambre d’écho

15 Mar - 04 Mai 2018
Vernissage le 15 Mar 2018

L’exposition « Chambre d’écho » à la galerie Jean Fournier, à Paris, dévoile une nouvelle installation de Bernard Moninot ainsi que des dessins et des tableaux à travers lesquels le plasticien explore l’espace, le temps et la mémoire.

L’exposition « Chambre d’écho » à la galerie parisienne Jean Fournier présente plusieurs œuvres récentes de Bernard Moninot, une installation, des dessins et des tableaux à travers lesquels le plasticien poursuit son exploration de l’espace et du temps.

Chambre d’écho, une installation en forme de dessin dans l’espace

L’exposition s’organise autour d’une Å“uvre centrale intitulée Chambre d’Écho. Cette installation s’inscrit dans la continuité des dispositifs construits par Bernard Moninot depuis le début des années 1970, où des structures évoquant des bâtiments ou pièces, de délicates constructions métalliques, des supports en verre et des jeux de lumière, de reflets et d’ombres projetées sont les supports d’une recherche sur le temps, sur l’espace réel et sur l’espace fictif de la représentation.

L’installation Chambre d’Écho est une sorte de dessin dans l’espace. Sur une large structure parallélépipédique en métal évoquant une chambre se déploient les éléments d’un récit en quatre séquences. Dans l’une des faces de la structure est intégrée une forme schématique en bois et métal suggérant une maison dans laquelle est inclus un « lustre sonore » fait de perles de verre, sur la face opposée est disposé « le rideau de patience », surface de plexiglass sur laquelle est peinte à l’acrylique une image transparente de glacier, et derrière ce rideau de plexiglas sont posés sept « objets de mémoire » sur lesquels se reflètent les mots d’une phrase de René Char, « Les yeux seuls sont encore capables de pousser un cri », découpée dans du miroir.

Bernard Moninot explore l’espace, le temps et la mémoire

Réalisée de 2012 à 2017 par Bernard Moninot, cette œuvre complexe fait référence au phénomène de l’écho qui renvoie les sons à leur source par l’effet de réverbération, pour concrétiser dans l’espace le trajet de la mémoire et le temps qui s’écoule. On découvre autour de cette installation centrale quatorze dessins, des carnets et une maquette qui rendent compte de l’élaboration du projet sur plusieurs années. S’y ajoutent la série de dessins intitulée Cadastre et la série de tableaux intitulée Clinamen qui témoignent de l’évolution de la pratique du dessin chez Bernard Moninot.

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