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Notre beauté fixe – Inédits

20 Jan - 29 Avr 2017
Vernissage le 19 Jan 2017 à partir de 18:00

L’exposition « Notre beauté fixe – Inédits » à la galerie Le Réverbère, à Lyon, présente les œuvres inédites de neuf photographes de la galerie. Dans ce second volet de l’exposition « Notre beauté fixe », chaque démarche personnelle exprime une façon de capturer la beauté fixe qu’est la photographie.

L’exposition « Notre beauté fixe Inédits » à la galerie lyonnaise Le Réverbère présente le travail de neuf photographes de la galerie. Elle fait suite au premier volet de l’exposition « Notre beauté fixe », intitulé « “Photolalies” pour Denis Roche », dans lequel quatorze photographes avaient sélectionné une photographie de Denis Roche et dialoguaient avec elles par le biais de photographies et de textes. Dans ce second volet, les œuvres inédites de neuf photographes expriment autant de facettes de la beauté fixe qu’est une photographie.

Neuf photographes : autant de façons de capturer la beauté fixe qu’est la photographie

Les photographies de François Deladerrière reflètent des paysages dans lequels la trace humaine s’impose souvent comme un élément perturbateur, une anomalie, vecteur d’une destruction ou d’une déliquescence. Dans la plus récente série Les bouts du monde, les éléments artificiels s’intègrent cependant avec une certaine poésie dans les paysages naturels. Les clichés intitulés Tarascon et Dolomites, renforce par un habile traitement des couleurs et de la lumière, la dimension poétique d’une passerelle moderne enjambant un cours d’eau dans le premier et d’un projecteur surplombant un lac dans le second.

Des jeux de réflexion de Serge Clément…

Les nouvelles photographies de Serge Clément laisse entrer la couleur dans un univers jusque-là en noir et blanc. Les photographies le plus souvent prises en extérieur, capturant des scènes de rues, de villes, laissent place à de images capturées en intérieur comme celle intitulée Floral. On retrouve cependant dans cette œuvre la marque du photographe : les jeux d’ombre et de lumière et de réflexion entre différents éléments de la composition. Ici, une robe dont le tissu imprimé représente un paysage se confond avec un tableau devant lequel elle est placée, tandis qu’un morceau de matière ondulée que tient le mannequin portant la robe jette à travers l’ensemble des ombres qui en perturbent la perception.

… aux mises en scènes de Rip Hopkins

L’exposition présente également les portraits mis en scènes par Rip Hopkins dans série Belgian Blue Blood, la mise en abîme photographique du cliché Intime réalisé par Pierre de Fenoÿl en 1968 pour la série Autoportrait, ou encore l’œuvre Considérations de Lionel Fourneaux, dans laquelle le décor aseptisé de la salle d’attente d’une tour de bureaux moderne est associé à des dialogues imaginaires stéréotypés. Elle donne ainsi à voir les multiples manières dont les photographes s’emparent d’une réalité pour en tirer une beauté fixe qui tient à leur style, leur sensibilité et leurs recherches visuelles et intellectuelles.

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