ART | EXPO

À voir, déjà vu

04 Fév - 25 Mar 2017
Vernissage le 04 Fév 2017

L’exposition « À voir, déjà vu » à la galerie Air de Paris réunit plusieurs séries de dessins de Mathias Augustyniak. Ces œuvres à l’encre d’un des deux membres du studio graphique M/M (Paris) témoignent d’un vibrant humanisme.

L’exposition « À voir, déjà vu » à la galerie Air de Paris rassemble des dessins de Mathias Augustyniak. Des œuvres réalisées à l’encre qui témoignent d’un amour de l’humanité.

Mathias Augustyniak, la moitié du duo M/M (Paris)

L’exposition présente plusieurs séries de dessins de Mathias Augustyniak, artiste français qui forme Michael Amzalag le studio graphique M/M (Paris), célèbre pour avoir réalisé de nombreuses campagnes publicitaires mondiales, des clips musicaux, des pochettes d’albums ou encore des affiches et des décors de théâtre et d’opéra.

Les dessins de Mathias Augustyniak sont habités par l’amour de l’humanité

Tous les dessins de Mathias Augustyniak sont tracés à l’encre mais se répartissent entre des réalisations en noir et blanc et d’autres aux couleurs éclatantes. En abordant les deux extrêmes du spectre lumineux, les représentations de Mathias Augustyniak épousent la diversité et la complexité du monde. Ses dessins sont conçus comme un espace où s’expriment tous les possibles, imaginaire et réalité mêlés, pour renvoyer une image plus belle et plus forte de l’humanité.

Des œuvres traversée par un érotisme récurrent

Les dessins de Mathias Augustyniak sont tous des portraits, la figure humaine est leur motif central. Ils sont en effet dictés par un profond humanisme qui se manifeste notamment par un érotisme récurrent, symbole de l’amour que se portent les êtres humains. Ainsi la série The Alphadicks est composée de portraits en buste d’hommes, realisés en noir et blanc au stylo plume sur papier. Derrière chaque tête se distingue un sexe masculin dont la forme suit les contours du portrait. Le potentiel de crudité de l’image est contrecarrée par l’harmonie qui se dégage de l’association inattendue.

Des dessins naïfs réenchantent le monde

Dans la série Woman in 68 colors se succèdent des visages féminins dessinés à la pointe feutre Stabilo sur papier. Ces dessins au style naïf, presque enfantin, témoignent d’une volonté de réenchanter le monde. Les traits tout en courbes multiplient les couleurs, sans souci de réalisme. Les cils et cheveux sont représentés par une superposition de traits dont le foisonnement forme un écrin de douceur. Les attributs féminins (lèvres pulpeuses, maquillage, cheveux longs et bijoux) sont exacerbés.

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