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A house is not a home

20 Oct - 30 Nov 2008
Vernissage le 20 Oct 2008

Leurs œuvres réunies ici traitent des différents enjeux qu’implique l’acte d’habiter, et explore la façon dont on s’approprie ou non un espace de vie.

Communiqué de presse
Olivia Brunet, Gabriel Desplanque, Nina Forlani, Mirai Jeon, Anne Le Hénaff et Aurore Pallet 
A house is not a home

« A house is not a home » réunit six artistes qui étudient à travers leurs œuvres différents enjeux induits par la fonction d’habiter, ou du moins comment s’approprie-t-on ou non un espace de vie à travers le temps qui construit, isole, éloigne ou confisque.

L’habitat peut se vivre comme une théâtralisation liée aux convenances de son statut social. Nina Forlani dans sa série de photographies « Les outils du pouvoir » choisit de parasiter subtilement les codes bourgeois par l’intrusion d’objets façonnés qui profanent et ridiculisent.

Au contraire, le quotidien peut éroder le cadre de vie et le regard, jusqu’à la disparition. C’est ce que signifie « Rien », titre de l’installation de Mirai Jeon : un appartement de 25 m2 entièrement recouvert de post-its jaunes qui oblitèrent, en même temps qu’ils aident à se remémorer le lieu où se joue la répétition inlassable de gestes les plus banals de notre existence.

Lorsque l’espace familier devient entrave, il n’y a de choix que la dérobade ou le repliement sur soi. Les photographies de Gabriel Desplanque nous livrent des scènes burlesques dans lesquelles l’homme tente d’échapper à l’immobilisme de son environnement.  Dans sa vidéo, « Hélicoptères », la rêverie fait irruption dans le quotidien. Chez Aurore Pallet, c’est l’angoisse qui l’emporte dans des huis clos oppressants.

Le déracinement influe sur la perception des environnements familiers. C’est la perte que donne à voir le travail d’Olivia Brunet dans lequel elle restitue des « chez-moi » successifs par des fragments d’architectures extérieures recadrées. 

Mais c’est véritablement sa maison familiale qu’elle dissèque en différents plans. Les maisons de retraite aussi nous privent de « notre maison » : les diptyques d’Anne le Hénaff inscrivent littéralement des personnes âgées dans un cadre comme un témoignage de leur nouvelle vie. Nouvelle vie, certes, mais dans une maison qui n’en est pas une.

Vernissage
Lundi 20 octobre à partir de 19h.

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