ÉCHOS
01 Jan 2002

25.11.05. La Fondation Gaz de France, mécène de l’art du vitrail

La Fondation Gaz de France, connue pour ses nombreuses actions en faveur de l’environnement, est aussi un mécène de l’art du vitrail. Son action s’inscrit dans le cadre d’un vaste plan national de protection de ce patrimoine.

Bien avant que la loi sur le mécénat incitant la société civile à s’investir dans des actions d’intérêt général ne soit votée, la Fondation d’entreprise Gaz de France participait à la sauvegarde de notre patrimoine aux côtés de l’État.
La France dispose en effet d’un patrimoine riche et exceptionnel en vitraux. Malheureusement, un grand nombre de ces vitraux ont été détruits ou abîmés par l’usure du temps.
Par son action de mécène, la fondation Gaz de France souhaite «permettre au plus grand nombre de découvrir [ce patrimoine], de le connaître et de l’aimer» (IIIe Convention nationale 2003).

Depuis 1994, cette fondation est un mécène fidèle et aguerri de l’art du vitrail. Ainsi dans le cadre de conventions nationales signées entre le Ministère de la Culture et la Fondation, celle-ci s’investit au quotidien pour assurer la restauration ou la création de vitraux.

Le résultat: de fait, en neuf ans, prés d’une trentaine d’opérations ont été menées ou sont en cours de réalisations dans 21 régions.
Les verrières de la cathédrale de Chartres, Metz, Bourges ou encore de la Sainte-Chapelle de Paris, les baies de la collégiale Saint-Émilion d’Aquitaine, du Palais Rihour de Lille ont retrouvé toute leur luminosité.
La cathédrale de Nevers, l’abbaye de Silvacane, la chapelle Saint-Yves de Rennes ont, quant à elles, vu leurs vitraux imaginés par les artistes contemporains Albérola, Sarkis, Gérard Lesueur.
Tous ces exemples témoignent de l’ampleur de la tâche accomplie grâce au soutien de la Fondation Gaz de France.

Cette vaste entreprise de restauration est de même l’occasion de faire revivre un artisanat hérité du Moyen Âge : celui de maître verrier. Soutenir l’art du vitrail c’est aussi «soutenir les artistes et maîtres verriers par lesquels un savoir-faire unique se perpétue et se transmet» comme le souligne la dernière convention nationale.

A ce propos, cette IIIe Convention se clôture en 2006. Peut-on espérer que la sauvegarde de cet art reste une priorité de cette Fondation et surtout de la politique culturelle gouvernementale actuelle?

Carole Boyer

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