ÉCHOS
01 Jan 2002

2003.09.17. Guéguerre autour du deuxième festival Art et Squats

Embrouilles et désaccords entre artistes-squatteurs : le collectif Babybrul organise pour la deuxième fois un grand jeu dont le but est de «couler le festival d’Art et Squats #2».

En septembre 2002 a eu lieu la première édition du festival Art et Squat sous les auspices du Palais de Tokyo. Non sans susciter de vives polémiques, tous les squatters n’étant pas d’accord pour collaborer avec une institution officielle. En dépit des oppositions et des dissensions, une vingtaine de collectifs de squats s’étaient ouverts au public et avaient présenté leurs activités: expositions, performances, musique, théâtre, débats, films, rencontres, fêtes.

Aujourd’hui, c’est l’association Interface («Culture, art et squat»), créée l’an dernier à l’issue du festival, qui réitère la manifestation. Mais la Mairie de Paris refuse de fournir un espace d’exposition, bien que les collectifs d’Interface aient proposé une charte de compromis social avec les propriétaires des lieux occupés afin d’ouvrir la voie à une possible légalisation. Le festival ne bénéficie donc cette fois d’aucun soutien des institutions publiques.

Malgré ces difficultés, quinze collectifs d’artistes ont répondu à l’appel d’Interface qui doit faire également face aux assauts du collectif Babybrul qui dénonce ces squatteurs trop gentils. Les directives sont claires : «N’hésitez pas à créer votre /vos faux squat(s) d’artistes et à submerger Interface d’inscriptions bidons qui pourriront la programmation de ce festival infâme qui semble être cette année une nouvelle opération de récupération du festival par les quelques chefs squatteur-euse-s d’Interface en fabriquant un pseudo-off à l’arrache dans/hors du Palais de Tokyo».

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