ÉCHOS
01 Jan 2002

19.04.05. La Fnac ouvre la 3e édition de son prix européen de la photo

Depuis janvier 2005, les amateurs et professionnels de la photographie peuvent présenter leur candidature pour la 3e édition le prix Fnac européen de la photographie. La Fnac confirme ainsi son engagement en faveur de la création photographique.

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Jusqu’au 30 mai, les photographes sont invités à déposer un dossier de candidature pour le concours du prix européen de la photographie, initié pour la troisième année consécutive par la Fnac.
Le lauréat, qui sera dévoilé en juin, verra son travail exposé à la Fnac de Paris-Les Halles, à l’automne 2005. Ses photographies seront ensuite présentées dans les galeries Fnac, présentes dans les grandes villes européennes. Enfin, il lui sera offert du matériel photographique par Hewlett Packard ainsi qu’une publication d’une sélection de ses images dans le magazine Courrier International, tous deux s’associant à l’opération.

Avec ses 99 galeries en France, Belgique, Espagne, Italie, Portugal, ce prix représente un tremplin pour tous ceux et celles qui souhaitent voir leur travail exposé et reconnu. Ces espaces permanents dédiés à la photographie accueillent en effet chaque jour un public de plus en plus nombreux et connaisseur.

Par delà ce prix, les galeries Fnac organisent tout autour de ce médium diverses manifestations (débats, projections) et participent à plusieurs festivals dont le Mois de la Photo à Paris, Visa pour l’image à Perpignan, Photo España et Les Rencontres de la photographie africaine de Bamako.

La Fnac s’engage fortement non seulement auprès de la photographie mais aussi et surtout de la création artistique en général (musicale, littéraire, théâtrale, plastique). Cet engagement se veut même « quasi-politique » quand le magazine Contact, envoyé aux 80 000 adhérents, dénonce les pratiques culturelles de certaines communes d’extrême droite.

En effet, dans une interview donnée au magazine Dynamique commerciale (n°62, janv.-févr. 1999), la responsable de communication du moment, Brigitte Stephan, déclare : « C’est le rôle citoyen d’une enseigne culturelle [que de s’engager quand] certaines créations sont aujourd’hui menacées, pour des motifs ethniques, politiques, sociaux. En restant silencieuse, la Fnac se ferait complice d’une telle discrimination. Depuis deux ans, de nombreux acteurs culturels des régions Rhône-Alpes, Bourgogne, Languedoc-Roussillon, Picardie n’obtiennent plus de subventions publiques… A terme, ces comportements mettent la création et donc l’offre commerciale en danger ».

Mécène de l’action culturelle ? « La Fnac préfère l’aide à la création. Il ne s’agit pas seulement de donner de l’argent mais de s’impliquer auprès de l’artiste, de travailler avec lui », répond Brigitte Stephan.

Carole Boyer

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