ÉCHOS
01 Jan 2002

05.03.05. Musées : contrats de performances et démarches d’entreprises

Les grands musées tels que le Louvre, le musée d’Orsay ou le Centre Pompidou, sont en train de se transformer en de « véritables multinationales de la culture ». Si leur action n’obéit certes pas encore à des objectifs de rentabilité, elle est désormais guidée par la logique comptable des recettes et dépenses.

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Les grands musées tels que le Louvre, le musée d’Orsay ou le Centre Pompidou, sont en train de se transformer en de « véritables multinationales de la culture » (Le Monde, 5 fév. 2005). Selon le directeur du musée d’Orsay, Serge Lemoine, « le musée est une entreprise qui a son autonomie » (France-Culture, 21 déc. 2004). Si l’action des musées n’obéit pas encore à des objectifs de rentabilité, elle est désormais guidée par la logique comptable des recettes et dépenses.

Le musée du Louvre a signé avec l’État un contrat d’objectifs et de moyens par lequel il s’engage à « optimiser ses ressources financières ». Il devra pour cela « mener une politique de développement des mécénats, diversifier ses sources de recettes et développer celles existantes. Ainsi, la valorisation du patrimoine et la rentabilité des concessions du musée seront-elles recherchées conjointement ». Selon la directrice des Musées de France, Francine Mariani-Ducray, « dès 2006, ce type de contrat s’étendra à tous les musées, établissements publics, et prendra le nom de contrat de performance ».

Pour augmenter leurs ressources propres, les musées comptent sur les restaurants et les boutiques (librairies, produits dérivés) qu’ils abritent, et sur le mécénat. Mais leur première source de recettes est la billetterie.
Entre 2000 et 2004, au Louvre, elles ont augmenté de 44%, du fait de la croissance du nombre des visiteurs, de la hausse des tarifs et de la révision à la baisse des bénéficiaires de réductions et de la gratuité. Au Centre Pompidou, les recettes de billetterie ont crû de 41%.

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