ÉCHOS
01 Jan 2002

04.04.19. Jeu de Paume : grève reconductible à l’unanimité des salariés

Dans le cadre du futur Jeu de Paume dédié à l’image et dirigé par Régis Durand, les salariés du Centre national de la photographie, de la Galerie Nationale du Jeu de Paume et de Patrimoine photographique, ont décidé le 19 avril 2004, à l’unanimité, d’un mouvement de grève reconductible.

Au nom de l’État, Jean-Jacques Aillagon s’était engagé à ce que toutes les personnes non reprises dans le futur Jeu de Paume soient reclassées au sein du ministère ou de ses établissements de tutelle.

Or le ministère de la Culture affirme qu’aucun contrat administratif n’est actuellement mobilisable, ni le sera dans l’avenir, pour les reclassements des personnels qui ne seront pas repris dans le futur Jeu de Paume, soit près de la moitié des salariés des trois structures concernées.

Dans ces conditions :

— Nous nous opposerons à toute mesure de licenciement économique qui, en l’absence actuelle de volonté du ministère d’assumer les conséquences de ses décisions, semble être la voie promise aux salariés non repris.

— Nous demandons que tous les moyens financiers soient mis en œuvre pour mobiliser les contrats nécessaires au reclassement des personnels, et que le ministère exerce son droit de tutelle sur les établissements publics.
Nous ne pouvons admettre que le ministère, qui affecte à l’association de préfiguration du Jeu de Paume une subvention égale à la somme des subventions allouées initialement aux trois associations, ne soit pas en mesure de dégager les financements nécessaires aux reclassements.

— Nous demandons que le reclassement des personnels devienne la priorité du ministre.

— Nous demandons aussi la mise en place immédiate d’une cellule de reclassement devant permettre un suivi individualisé des personnels concernés.

De plus, toutes les incertitudes concernant la fusion de Patrimoine photographique dans l’association de préfiguration ne sont pas levées. Le président de Patrimoine photographique tente encore de retarder la fusion et de convaincre les membres de son conseil d’administration d’adopter une attitude immobiliste et de repli.

Depuis le mois d’octobre 2003, nous estimons que les réunions qui se sont succédées entre les représentants des associations et du ministère d’une part, et les partenaires sociaux d’autre part, n’ont pas permis la mise en œuvre concrète des engagements du ministère. Il est nécessaire que les engagements de l’État soient respectés et que des solutions de justice soit trouvées.

Le mouvement de grève qui vient de s’engager sera renforcé autant que nécessaire.

AUTRES EVENEMENTS ÉCHOS