ART | EXPO

007: Wright, rite, write, right

13 Sep - 03 Nov 2012
Vernissage le 13 Sep 2012

Derek Sullivan considère que pour exister, une œuvre d’art ne peut se contenter d’être simplement produite. Elle doit se multiplier sous forme de représentations diffusées au travers de magazines, rassemblées dans des livres, atomisées sur Internet. L’existence d’une œuvre serait donc tributaire de sa médiatisation.

Derek Sullivan
007: Wright, rite, write, right

Selon Linkedin, Derek Sullivan est d’abord président d’Atlantic DataSystems, il a une quarantaine d’années et habite Terre-Neuve-et-Labrador au Canada. Il a le regard franc et un sourire plein d’assurance dans son costume sombre avec lequel il aime porter une chemise blanche, car une éducation stricte l’a toujours orienté à préférer une certaine forme de classicisme.

Mais Derek Sullivan est aussi «Production Artist» à Methodologie dans la région de Seattle dans l’état de Washington, au nord ouest des Etats-Unis. En semaine comme le week-end, il n’aime pas porter de costumes et leur préfère des polos de couleur sobre. Il arbore une barbe pour viriliser un visage poupon, et attirer le regard sur le bas de son visage plutôt que sur sa calvitie.

Cependant, Derek Sullivan est aussi un «independent Fine Art Professional» de la région de Toronto qui travailla un temps comme coordinateur à Underline Studio, une agence de graphisme pluridisciplinaire. Une personne qui considère que pour exister, une œuvre d’art ne peut se contenter d’être simplement produite. Qu’elle doit se multiplier sous forme de représentations diffusées au travers de magazines, rassemblées dans des livres, atomisées sur Internet. Que l’existence d’une œuvre est donc tributaire de sa médiatisation.

Et que par conséquent, son travail, depuis qu’il a quitté Underline Studio, consiste à traiter cette existence médiatique non comme une forme atténuée de l’œuvre originale, mais comme une occurrence supplémentaire de celle-ci.

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